Sandra Ablamba Johnson, la secrétaire générale de la présidence du Togo, estime que les pays africains doivent bénéficier de taux de maturité relativement longs.
L'accès au financement à des conditions justes et adaptées au service de la mutation des économies, de l’industrialisation et du financement des investissements créateurs de valeur est une nécessité.
C’est ce qu’elle a souligné jeudi dernier à l’occasion du lancement d'un cercle de discussions baptisé ‘A New Road’ dont la vocation est justement de réfléchir à une nouvelle structuration des dettes publiques.
Le Togo est endetté; normal. Mais les autorités - ministre de l’Economie et des Finances en tête - souhaitent s’orienter vers le principe de dettes vertueuses; autrement dit utiles au développement rapide du pays.
L'idée est en vogue. Un sommet sur le financement des économies africaines doit avoir lieu le 18 mai prochain à Paris.