Le Forum économique mondial consacré à l’Afrique qui vient d’avoir lieu au Cap (Afrique du Sud), a abouti à des conclusions optimistes pour l’économie africaine.
La firme de consultants Ernst & Young révèle que le nombre de projets d'investissements directs étrangers (IDE) en Afrique est passé de 338 à 633 entre 2003 et 2010, soit une progression de 87 % en sept ans. Par ailleurs,, un sondage réalisé auprès de 562 dirigeants dévoile que 42 % des responsables de multinationales envisagent d'investir davantage dans la région et que 19 % y maintiendront leurs activités.
Compte tenu d'une croissance économique annuelle attendue de5 % au cours des quatre prochaines années, Ernst & Young estime que les flux d’investissements étrangers atteindra 150 milliards de dollars d'ici à 2015, favorisant la création de 350.000 emplois par an.
Cette croissance économique provoque le développement d’une classe moyenne grosse consommatrice de biens et de services qui dope l’économie
La Banque africaine de développement (BAD) souligne qu'au cours des dix dernières années, le nombre de consommateurs issus de la classe moyenne - dépensant de 2 à 20 dollars par jour - a augmenté de 60 %, à 313 millions de personnes. Cela représente 34 % de la population du continent et une classe moyenne aussi développée que celles de l'Inde et de la Chine. Les multi nationales sont de ce fait à la recherche d’investissements en Afrique. Ainsi le groupe de distribution Walmart qui a offert 2,4 milliards de dollars pour une participation de 51 % dans le géant sud-africain de la distribution Massmart.
Pour que ces progrès continuent il faut que la stabilité politique soit à la hauteur, que la bonne gouvernance et l’indépendance de la justice soient au rendez-vous. Un défi pour les gouvernants africains
Koffi Souza
Information additionnelle
The Africa competitiveness Report.pdf
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