Idées

Elections et violence

La récente élection qui vient de se tenir au Sénégal ne déroge pas à la règle. Le président sortant proclame sa victoire et l'opposition crie à la fraude. Quelques semaines auparavant, le même phénomène s'était passé en RDC. On n'oubliera pas qu'au Togo, à la veille de la dernière présidentielle,  Gilchrist Olympio affirmait, que "la rue décidera du résultat" et qu'un mauvais score de l'opposition induirait "un risque de dérapage sérieux".A la suite de la proclamation des résultats, ces menaces étaient mises à exécution et la force était utilisée par ses partisans contre la voix des urnes.

La loi de la démocratie est pourtant simple : elle repose sur le respect du choix des électeurs. Le perdant s'honore si, malgré ses regrets, il félicite le gagnant. Quant aux fraudes, si fraudes il y a, elles doivent être portées devant les juridictions et non devant le tribunal de la rue. La violence d'où qu'elle vienne ne fait pas partie de l'arsenal électoral. Les pouvoirs publics et les partis politiques doivent sans cesse le rappeler aux électeurs. Et, ceux qui agitent les menaces de violence doivent être traduits devant la justice pénale Koffi Souza

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