Idées

Le compromis de Côte d'Ivoire

L'Accord politique qui vient d'être conclu en Côte d'Ivoire sous les auspices et grâce à la sagesse du Président Compaoré est un signal fort pour le retour à la paix dans cet Etat. Certes , tout n'est pas réglé. Des retours en arrière sont encore possibles. Mais l'espoir d'un règlement définitif est réel. Il convient de tirer les enseignements de cette situation.

C'est en Afrique et entre Africains que la solution à la crise a été trouvée. Hors des errances de Marcoussis. Hors des divagations de l'ineffable de Bonnecorse , le conseiller Afrique de l'Elysée qui osait il ya encore quelques jours traiter le président Gbagbo de « fasciste » comme il s'aventurait à qualifier de noms d'oiseaux d'autres Présidents africains. De même que c'est à Lomé, sous les auspices d'Eyadema qu'avait été signé le cessez le feu, c'est au Burkina et non à Paris que les conditions d'un règlement ont été trouvées.C'est avec les opposants qui se battent sur le terrain et leur représentant  Guillaume Soro que l'accord a été signé et non avec les dissidents de l'extérieur comme Ouattara qui vivent en Europe. Et c'est bien normal : pour avoir le droit de parler au nom d'une communauté, il faut vivre en son sein, partager ses problèmes et non se terrer dans le confort loin du pays. C'est ainsi qu'au Togo Agboyibo a distancé Olympio. Ainsi également, que Soro a pris le pas sur ses rivaux.

Une phase nouvelle de l'histoire de l'Afrique se noue ainsi et permet de dénouer les conflits.

Koffi Souza

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