Selon une étude de l 'Institut national des études démographiques (INED), la population mondiale, qui a septuplé depuis 1800, pourrait se stabiliser entre 9 et 10 milliards d'ici un siècle. Le cap des 7 milliards d'hommes sera franchi entre fin octobre et début décembre. Le précédent pallier de 6 milliards, avait été franchi il y a 12 ans, en 1999. Les spécialistes prévoient maintenant un ralentissement de la croissance démographique et tablent sur le franchissement de la barre symbolique des 8 milliards en 2025. L'INED prévoit à plus long terme une stabilisation de la population mondiale entre 9 et 10 milliards à horizon 2100.
Dans certaines zones géographiques, les familles se sont adaptées et ont limité le nombre de naissances.
Dans des Etats comme la France, les Etats-Unis ou le Japon, les femmes ont désormais, en moyenne, moins de deux enfants chacune. La majeure partie des pays d'Asie, d'Océanie et d'Amérique latine, avec en moyenne près de 2,5 enfants par femme, sont en train d’adapter leur politique de natalité..
Mais, d'ici la fin du siècle, le moteur de la croissance démographique sera localisé dans l’Afrique subsaharienne. Le continent africain devrait compter près de 3,6 milliards d'habitants en 2100, contre un milliard actuellement. Le Nigeria sera en 2050 au troisième rang mondial avec 433 millions d'habitants et dépassera les États-Unis.
Cette Afrique dynamique aura besoin de ressources nouvelles. Elle devra renouveler ses équipements et bénéficier de plus d’équité dans la répartition de la richesse mondiale faute de quoi les conflits liés à l’appauvrissement se développeront et l’émigration sauvage sera difficile à endiguer.
Koffi Souza