Médias

Entre 38 % et 90 % des traitements contre le paludisme sont des faux

Au minimum 50% des médicaments vendus en Afrique sont des contrefaçons

Plaque tournante pour le trafic de médicaments contrefaits en Afrique de l’Ouest, la Guinée lutte depuis 2018 contre ce fléau meurtrier et hautement lucratif. Mais les obstacles sont à la hauteur des profits monstrueux qu’il génère, souligne vendredi Le Figaro dans une enquête consacré à ce fléau africain.

Le quotidien français nous apprend par exemple qu’entre 38 % et 90 % des traitements contre le paludisme vendus sur le continent sont des faux ou de mauvaise qualité. Ils tuent des centaines d’enfants. Et plus grave encore, ils contribuent grandement, d’après les scientifiques, à la résistance naissante à l’artémisinine, le produit actif. Les antibiotiques sont également largement visés : près de 17 % des signalements enregistrés par l’OMS concernent ce type de produit. Là encore, ces faux aiguisent la résistance des bactéries.

Depuis une dizaine d’années, Interpol entreprend de dénouer les réseaux mafieux qui prolifèrent. Mais le trafic, niché pour l’essentiel en Chine et en Inde, est complexe, caché derrière la corruption des États et un entrelacs de sociétés offshores et de paradis fiscaux. 

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