Médias

Le Togo a besoin d'une presse responsable

Trop d'amateurisme tue la profession

Le Togo est l’un des pays d’Afrique les plus avancés en matière de liberté de la presse. 

Le travail des journalistes collaborant aux dizaines de journaux, de radios, de TV et de sites n’est pas entravé. Et une grande majorité de ces médias ne sont pas favorables au pouvoir. En cas de poursuite pour diffamation ou diffusion de fausses informations, la justice inflige de modestes amendes.

 La liberté est donc totale. Toutefois, les responsables de la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC) rappelle que liberté ne signifie pas anarchie. La déontologie et le respect de la loi sont indispensables.

On en est encore loin. 

De nombreux journaux franchissent chaque jour la ligne rouge ; d’autres ne sont toujours pas sortis de l’amateurisme.

‘La HAAC veille au respect du pluralisme et des courants d’opinions. Elle ne met pas la pression ; elle demande juste le respect de la loi', explique Mathias Ayéna, l'un des membres de l’institution.

La situation du Togo est paradoxale. Il y a une profusion de titres, mais très peu de lecteurs. Le marché publicitaire étant très modeste, les sources de financement viennent d’ailleurs et sont souvent opaques. Ce qui pourrait expliquer la tendance de certains journaux, radios ou site Web a proposer un contenu largement orienté.

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