Médias

Togo Telecom va lancer un emprunt pour assurer son développement

« Le chronogramme général (des élections législatives, ndlr) se fait encore attendre, faute d'appui technique des partenaires extérieurs » écrit l'hebdomadaire l'Union paru vendredi. Certes, La Céni a pu fournir aux partis politiques des détails pratiques quant au recensement ou à l'utilisation des kits électoraux prêtés par la RDC, mais rien de plus. Dans la même édition, le journal rapporte que Togo Telecom se prépare à lever sur le marché régional, 20 milliards de FCFA pour financer ses projets d'extension.

Et l'opérateur de téléphonie fixe et mobile et fournisseur d'accès à Internet ne manque pas de projets (lancement réussi de la boucle locale radio et bientôt de l'ADSL). Voici une sélection d'articles publiée cette semaine dans l'Union

Politique

Pour le bon déroulement du processus électoral

La CENI enseigne les garanties d'un recensement fiable

Prêt pour le recensement ! C'est la forme caricaturale du message porté le mardi dernier à la presse par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Les législatives du 24 juin prochain ont pris leur envol depuis que les 3000 kits d'enrôlement des électeurs sont convoyés sur Lomé. Pour l'heure, on annonce l'opération d'adaptation des kits aux prescriptions du code électoral togolais pour la semaine prochaine et l'installation, dès la seconde quinzaine du mois d'avril, des Commissions électorales locales indépendantes (CELI) dont la composition est déjà acquise. «Le gouvernement s'emploie à mettre à la disposition de la CENI les moyens», affirme Potopéré Tozim, président de l'organe d'organisation et de supervision des élections.

De son côté le membre de l'Unité de gestion du matériel du PNUD, Dounia Ramazani, au chevet de la CENI, rassure les populations.

Electeurs et opérateurs s'identifient

…le modèle de fonctionnement est simple. L'électeur doit venir s'identifier auprès du système. Pour ce faire, il va poser son indexe sur le scanner d'empreinte digitale. Mais vous devez poser votre doigt de manière à ce que l'index soit parallèle au lecteur d'empreinte à la pause. Une fois accepté par le système, l'opérateur s'identifie afin de pouvoir ouvrir la session. Et lorsque vous n'avez pas été préalablement identifié, et votre empreinte stockée dans le kit, vous ne pouvez pas obtenir de carte d'électeur. Mais au niveau du kit, l'opérateur va entrer deux fois les coordonnées de l'électeur dans l'appareil. Ceci, pour lui permettre de confirmer la première saisie.

En cas de différence, une indication va être faite à l'opérateur pour lui demander laquelle des versions est la bonne. La double saisie est là pour réduire les fautes au moment de l'enregistrement. Au cours de cette étape, l'opérateur de saisie a l'obligation de s'assurer que la photo prise est de bonne qualité, de manière à ce que des gens ne reviennent pas redemander de la leur refaire. Car cela, peut-être, ne sera pas autorisé.

Gérer le rouleau d'étranglement

…il y a une production de carte de 80 électeurs par jour. C'est ça la moyenne. Mais il y en a qui vont au-delà et enrôler près de trois cent personnes par jour. La difficulté n'est pas tant le logiciel. La difficulté surgit au moment de l'agencement des tâches faites par les personnes dans le centre de recensement. Par exemple, si on a dans un centre trois personnes qui reçoivent les candidats électeurs et procèdent à la vérification des pièces d'identité, vous pourrez avoir un gros lot de cartes qui peuvent être facilement traités par l'opérateur par jour. En général, le candidat électeur ne fait pas plus de 10 mn avec l'opérateur. Au moment où les informations sont claires, c'est fluide et la double saisie se fait très rapidement. Donc ce n'est pas là que se trouve le rouleau d'étrangement dans un centre de recensement. C'est d'abord dans la gestion des files d'attente à l'extérieur du centre de recensement. Comment les gens s'organisent et la vérification des pièces d'identité. C'est ça qui prend le plus de temps parce que là, le candidat électeur s'engage dans un dialogue avec les membres. Mais, sincèrement, le problème surgit quand on met une seule personne dans un centre. Donc c'est à lui seul de recevoir deux cent, trois cent électeurs. Vérifier les pièces d'identité, transcrire l'information, ce sera un problème.

Pas d'électeurs en réseau

…la difficulté n'est pas au niveau de l'équipement à fournir mais au niveau des kits qui doivent intervenir en cas de panne au niveau des autres réseaux. Vous devez aussi avoir un technicien en réseau, qui doit être disponible pour intervenir dans chaque centre de recensement. Alors, lorsque vous avez des milliers de centres de recensement, il faut en trouver autant. Or ces techniciens sont des denrées rares. Alors, s'il faudra des milliers pour intervenir dans les centres de recensement en cas de problème de réseau, cela complique davantage notre opération de recensement électoral. C'est une difficulté d'ordre technologique supplémentaire que vous ajoutez à l'opération. C'est faisable, mais ça augmente le coût du recensement.

Non aux inscriptions multiples

L'ordinateur confronte tout et détecte ces cas et ceux qui s'y aventurent seront radiés des listes électorales et c'est l'empreinte digitale qui permet de faire cela. (…) Je tiens à vous rassurer que des mécanismes sont ici en place pour empêcher un double, triple, quadruple enregistrement. Parce que malheureusement pour eux, l'empreinte digitale est là. Même si vous prenez la peine de changer votre date de naissance et autres, vous ne pouvez pas changer l'empreinte digitale.

Sans souci de délestage et pour les zones arides d'électricité

Les deux batteries dans la malle ont une autonomie moyenne de 8 heures. C'est amplement suffisant pour faire fonctionner le centre de recensement pendant que le soleil est encore là. En fait, un centre de recensement fonctionne normalement après le lever du soleil et doit fermer avant le coucher du soleil. Après les avoir utilisées pendant huit heures, il faut les recharger. Ça prend entre 1h30 et 2 heures de fonctionnement. Pour le générateur, il faut charger les batteries le soir ou tôt le matin.

Législatives du 24 juin

Le chronogramme toujours en attente

Près de 4 heures d'horloge ont permis, hier à l'Hôtel 2 Février, à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de rentrer en contact avec les partis politiques légalement constitués. Au menu : l'état d'avancement des préparatifs du prochain scrutin législatif et l'analyse commune de ce qui reste à faire. Au finish, on retient que le chronogramme général se fait encore attendre, faute d'appui technique des partenaires extérieurs.

Bien évidemment, au regard des tâches restant à accomplir, il apparaît judicieux de penser à un report du scrutin, étant donné que plusieurs étapes décisives restent à franchir. Pour l'heure, la CENI recherche 250 formateurs pour l'encadrement d'environ  5 500 opérateurs de saisie à retenir pour l'utilisation des kits d'enrôlement des électeurs.

Hausse du prix du ciment

Arrêt de production de WACEM décidé par le ministère du commerce

Depuis plus de trois semaines, on assiste à une pénurie sur le marché de ciment produit par le groupe WACEM installé en zone franche, alors que ce ciment est le moins cher.   Cette pénurie est due à un arrêt de production de WACEM décidé par le ministère du commerce.

Il  y a trois semaines, le groupe a pris la décision de revoir le pris de son ciment à la hausse passant de 62.000 FCFA la tonne à 66.000 FCFA.

Le ministère du commerce qui a constaté cette hausse a demandé à WACEM de produire des pièces justificatives notamment ses documents d'importation. Mais le groupe ne s'est pas exécuté. Relancé une seconde fois sans succès, le ministère du commerce  a intimé la semaine dernière l'ordre au groupe d'arrêter sa production en attendant que le gouvernement réuni en conseil statue en dernier ressort sur cette hausse apparemment injustifiée.    En effet WACEM est installé en zone franche et bénéficie de nombreux avantages fiscaux et douaniers liés à ce régime. Qui plus est, il fabrique son ciment à partir du klinker produit sur place à Tabligbo et n'est donc pas concerné par les fluctuations des prix des matières premières et du prix du fret. « On ne comprend pas pourquoi il pourra monter ses prix. En plus il ne fournit aucune justification. En ces moments où c'est dur pour les Togolais, on n'est pas prêt pour une quelconque flambée de prix fantaisiste », explique-on au ministère du commerce.

En Août dernier, à la veille de la rentrée scolaire, c'est CIMTOGO qui a revu le prix de la tonne de son ciment à la hausse passant de 63.500 à 70.000 FCFA au grand dam des Togolais. Les raisons de ce changement de prix sont dues, selon CIMTOGO,  à la hausse des prix de klinker (matière principale de fabrication du ciment) sur le marché international, du fret, bref des charges de production depuis plus d'un an. Après avoir enregistré des pertes de près de 2 milliards de FCFA par an, CIMTOGO  s'est dit contraint de revoir ces prix à la hausse pour éviter une faillite. Aujourd'hui c'est WACEM, autorisé à vendre seulement entre 20 et 30% de sa production sur le territoire douanier, qui  veut lui emboîter le pas  avec des arguments peu convaincants.  « Cette hausse est inopportune et injustifiée », selon un cadre du ministère du commerce. « Avec tous ces avantages fiscaux et douaniers, son ancien prix était déjà trop élevé. S'il faut qu'il le monte encore, il y a problème. », ajoute-t-il.

C'est vrai qu'au Togo les prix sont libéralisés et déterminés par le seul jeu de la concurrence, comme le précise  la loi du 28 décembre 1999  portant l'organisation de la concurrence au Togo.  Le gouvernement ne peut donc pas fixer le prix du ciment. Mais il lui appartient de demander des explications au producteur  sur cette flambée.

A quelque chose malheur est bon, dit l'adage. L'arrêt de la production à WACEM a eu pour conséquence positive pour la population en générale, un assouplissement du délestage. Vous avez constaté que depuis deux semaines, la suspension du courant est de moins en moins fréquente. Certains ont imaginé que le CEET a trouvé une solution de rechange quelque part. Il n'en est rien. C'est grâce à WACEM,  le plus gros client de la CEET. Il pompe à lui seul le tiers de la disponibilité de la CEET. L'arrêt ses machines  a pour effet de  redonner vie et lumière ailleurs. Mais pour combien de temps.  En attendant que le conseil des ministres statue sur le cas WACEM, les pauvres Togolais sont obligés de suivre les contraintes du monopole que leur impose CIMTOGO en payant la tonne de ciment à …70.000 FCFA.

Economie

Emprunt obligataire  

Togo Télecom à la recherche de 20 milliards de Francs Cfa

L'opérateur national de télécommunication, Togo Télecom se prépare à lever sur le marché régional, 20 milliards de FCFA pour financer ses projets d'extension.

Le dossier dénommé Emprunt Togo Telecom 2007-2014 qui est actuellement fignolé par la SGI –Togo a déjà reçu l'aval de la BOAD qui a accepté de garantir à hauteur de 10 milliards cette levée de fonds. Le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Economique (FAGACE) également approché a donné son accord pour apporter sa caution à cette opération. Il reste au Conseil Régional d'accorder son agrément pour que l'offre soit rendue publique. La prochaine réunion de ce conseil prévue pour le 12 mai prochain devrait lever l'équivoque.

Mais le plus urgent actuellement c'est de trouver des garants de renom pour couvrir les 20 milliards de cette opération, la première lancée par cet opérateur national qu'on croyait à tors financièrement à l'aise.

    

Togo Télecom qui éprouve actuellement des difficultés pour satisfaire ses clients en Internet compte sur cet emprunt d'une durée de sept ans pour renouvellever  et étendre ses installations. Le second projet que devra financer ses 20 milliards est l'installation des câbles sous-marins qui sont ont survolé le Togo pour se retrouver au Ghana et en Côte-d'Ivoire à cause du zèle des anciens dirigeants de cette boîte.  

Togo Telecom est une société d'Etat née de la scission de l'OPTT en deux sociétés d'Etat.  Elle est régie par la loi numéro 90-26 du 04 Décembre 1990 portant réforme du cadre institutionnel et juridique des Entreprises Publiques. Elle est dotée d'une personnalité morale et d'une autonomie financière, au capital de 4 milliards de francs CFA. La Société a pour objet l'équipement et l'exploitation du service public des Télécommunications.

A cet effet, elle installe et exploite le réseau public des télécommunications à l'exception de celles touchant à la sécurité de l'Etat  et elle est habiletée à exercer, conformément à la législation en vigueur, toute autre activité qui se rattache directement ou indirectement à son objet. Elle dispose d'une filiale TOGO CELLULAIRE, qui est chargée du marché de la téléphonie mobile.

Electricité

Le FAD finance  l'interconnexion Ghana-Togo-Bénin pour 50 millions de dollars

Le Fonds Africain de développement  (FAD) est le premier partenaire du Ghana et du Bénin dans leur projet d'interconnexion électrique, qu'il financera à hauteur de 45,10 %. Le conseil d'administration du fonds a à cet égard approuvé le 5 mars dernier à Tunis un prêt de 14,86 millions d'unités de compte (22,4 millions de $ ou 206,5 milliards de cedis) en faveur du Ghana et un prêt de 17,39 millions d'UC (26,2 millions de $ ou 13 milliards de CFA) en faveur du Bénin, soit près de 50 millions de dollars.

Le projet vise à réduire la pauvreté dans la région de la CEDEAO par l'élargissement de l'accès à des services modernes d'énergie. Il permettra ce faisant de renforcer les capacités en matière de transport d'électricité entre le Nigeria, le Bénin, le Togo et le Ghana en vue de la commercialisation de l'électricité pour améliorer la fiabilité de l'approvisionnement en électricité, réduire les coûts de production et combler les déficits dans la production des centrales hydroélectriques pendant les périodes de sécheresse.

Le projet prévoit la mise en place d'une ligne de transport simple de 330 kV, d'une longueur de 338 km, entre Volta (près de Tema), au Ghana, Momé Hagou, au Togo, et Sakete, au Bénin ainsi que l'extension du poste de 330 kV de Volta, la construction d'un nouveau poste de 330 kV à Momé Hagou et l'extension du poste de 330 kV de Sakete.  Le coût estimatif total du projet est de 71,53 millions d'UC, mobilisés à hauteur de 45,10 % par le Fad, dont les ressources serviront à financer la mise en place des lignes de transport au Ghana et au Bénin, le poste situé au Bénin et les audits du projet au Ghana et au Bénin.

Les études effectuées ont montré que la mise en place d'une ligne de transport d'électricité de 330 kV devant permettre l'interconnexion des réseaux électriques du Nigeria, du Bénin, du Togo et du Ghana est techniquement faisable et contribuerait à créer le Système d'échanges d'énergie électrique ouest africain, qui est un marché unifié d'électricité couvrant la région de la CEDEAO.

Culture

Inauguration du centre culturel Hakuna Matata

Le plus grand centre culturel privé, initiative de culturels togolais, vient d'être inauguré le samedi dernier à Adidogomé, banlieue nord-est de Lomé. Le centre culturel, Espace Loisir Hakuna Matata, comprend trois types de bâtiments, un centre de formation en langues, un centre culturel et un centre d'accueil.

Hakuna Matata, le centre culturel qui donne son nom à cet espace loisir,  constitue la pièce maîtresse du projet culturel porté par son promoteur Michel Hoffer, homme d'affaires, et Cyriaque Noussouglo, président de la Coalition togolaise pour la diversité culturelle (CTDC). Hakuna Matata est destiné à la promotion des industries culturelles telles que lecture, cinéma, musique, théâtre et arts plastiques. Il est composé d'un théâtre de verdure de 1122 m2, d'une capacité d'accueil de 1.870 places, composé d'une scène de 58 m2 « capable d'accueillir toutes sortes de manifestations culturelles et festives : théâtre, danses, musiques, créations, animations de clubs littéraires, conférences-débats ; d'un bar préfigurant les soirées de jazz ou de musiques qui vont se tenir ici», déclare Michel Hoffer lors du cérémonial d'inauguration.

Hakuna Matata entend également créer une bibliothèque spécialisée pour jeunes, qui mettra à la disposition de ses adhérents des Œuvres d'auteurs togolais inconnus ou méconnus de l'intérieur ou de la diaspora, et d'écrivains africains. Le nouvel Espace loisir disposera également d'un centre d'accueil avec piscine et d'une terrasse donnant une vue panoramique aux manifestations culturelles et festives.

Financé sur des fonds privés, Hakuna Matata est l'un des cinq ou six centres culturels que compte la ville de Lomé, mais sa grande dimension et ses structures multifonction constituent des atouts indéniables qui manquent aux autres. Situé en banlieue populaire, il vient résoudre en partie le problème de l'absence de centre culturel de proximité.

Le prix Découvertes RFI à Lomé

Bélo, l'artiste haïtien lauréat du prix RFI Découvertes, sera à Lomé où il animera un concert en live le jeudi prochain au CCF. Ce sera l'occasion de découvrir un artiste au talent multiple, doté de qualités vocales exceptionnelles. Son style à fortes dominantes reggae et ragga, où une place prépondérante est faite à la basse, mélange subtilement les musiques de la Caraïbe et le soul.  

Cette année, le concours de radios francophones Radioffonies a classé Bélo parmi les 20 meilleurs artistes francophones de 2006.

Après le passage de l'ivoirienne Dobet Gnahoré, Bélo constitue la seconde forte et plus riche attraction de la programmation musicale du CCF.  

 

Sport Football

"Nous sommes prêts à négocier, à discuter, mais seulement avec le chef de l'Etat (Faure Gnassingbé), la seule personne aujourd'hui crédible à nos yeux". Daré Nibombé est formel. Il ne voit pas d'autres issues à la crise née à la Fédération togolaise de football après leur " exclusion jusqu'à nouvel ordre " de la sélection nationale après le match contre la Sierra Léone comptant pour la 3e journée des éliminatoires Can Ghana 2008.

Une sollicitation qui dénote du climat délétère qui règne au sein de l'instance du football togolais, au point que les joueurs ne lui font plus confiance. Et dans cette crise, il y a bien des non-dits. Si sanctionner est l'une des prérogatives de la Ftf, quand ses membres venaient à commettre des fautes, il urge que les sanctions soient en adéquation avec les fautes commises. C'est ce qui a manqué à la Ftf qui s'est bornée dans sa décision à indiquer que les joueurs en question ont affiché des comportements «d'indiscipline caractérisée».

De plus, les subterfuges utilisés par la Ftf pour sanctionner les joueurs incriminés  posent d'énormes problèmes. Car volontairement, le sérail de Tata Avlessi a voulu faire croire au public togolais que la sanction était tombée sur instruction du Chef de l'Etat, Faure Gnassingbé par l'entremise du Gal Gnofame, président du Comité national olympique togolais. Une information démentie par des sources proches de la présidence. " Aucun ordre n'est venu d'en haut et le président Tata Avlessi le sait bien. Pour ma part, j'estime qu'avant de poser un acte, qu'on soit Président de la République ou président d'une institution comme la Ftf, on doit mesurer les répercussions, les incidences prévisibles et les conséquences que cela peut avoir . La Ftf doit prendre ses responsabilités et trouver une solution ", a indiqué une source de la présidence.

Mais bien loin des comportements décriés, il y a aussi des promesses électoralistes non tenues et des soupçons de gabegie qui pèsent sur la Ftf . " Le président était venu me voir avant les élections à la Ftf et m'a assuré qu'il s'acquitterait des reliquats de 30 millions restants s'il est élu. Pour ce faire,  il a sollicité notre concours pour un certains nombre de choses", a précisé Daré. Et Shéyi Adébayor d'ajouter : " Je suis prêt à verser les 800 millions qui restent à mes coéquipiers si réellement les 962 millions de la Fifa sont versés au clubs, pour aider à la promotion du football ".

La sollicitation faite au Chef de l'Etat, pour les joueurs résulte du fait que les responsables du football n'inspirent plus confiance. Et le président du Comité national olympique qui doit normalement jouer le rôle de  médiation dans la crise a pris cause et fait pour Tata Avlessi, sans se demander si la sanction qui est prise respecte les textes en vigueur à la Ftf.

Une chose est certaine, les joueurs partagent avec le Chef de l'Etat une ambition, celle de voir le Togo répondre au rendez-vous d'Accra 2008. Reste à penser la forme doit prendre la médiation du chef de l'Etat si cela est nécessaire pour mettre définitivement fin à cette crise qui n'a que trop duré.

© L'Union du 13 avril 2007

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