Politique

Au-delà des soupçons et des phantasmes

Méconnaissance du public sur le rôle de l'institution

Un séminaire régional rassemble depuis jeudi à Lomé des juges constitutionnalistes venus des pays de la sous-région pour discuter d’une question importante, celle du contentieux électoral.

Cette année, plusieurs élections présidentielles auront lieu, notamment en Côte d’Ivoire, au Niger, au Burkina Faso et bien sûr au Togo.

Le rôle des Cours constitutionnelles est essentiel dans les contestations qui lui sont soumises. Elles ont toujours le dernier mot en qualité de plus haute juridiction. Mais leur action est souvent décriée car accusée d’être un simple relais du pouvoir.

‘C’est évidemment inexact, explique Aboudou Assouma, le président de la Cour constitutionnelle du Togo. Ces accusations sont le résultat d’une méconnaissance du public quant à la mission et au rôle de l’institution. Nous sommes mal connus de nos concitoyens et des acteurs politiques. Ce qui donne lieu à des soupçons et des phantasmes’.

On vient de le constater avec le rejet de plusieurs recours introduit par l’ANC, un parti de l’opposition.

Il y a fort à parier que lors de la publication des résultats du premier tour de l’élection présidentielle, les contestations viendront occuper les magistrats de la Cour.

Il auront, une fois encore, à démontrer leur capacité à faire passer la loi. 

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