Le Togo est sous état d’urgence sanitaire pour lutter contre le coronavirus. Certains accusent le pouvoir d’en profiter pour violer les droits de l’homme et de se passer de l’avis des députés.
Ce n’est pas l’avis de Sénanu Alipui, le président du groupe parlementaire UFC (opposition).
‘Depuis l’instauration de l’état d’urgence il y a un mois, les ministres sont venus s’expliquer à deux reprises sur la situation actuelle et sur les dispositions prises. Mais aussi pour recueillir nos avis et nos doléances’, explique-t-il.
Il y a effectivement eu des plaintes. ‘Le gouvernement, la CNDH et les institutions responsables sont à pied d’œuvre pour diligenter des enquêtes et prendre des sanctions des sanctions, le cas échéant’, indique l’élu qui invite ses concitoyens ‘à relever le défi de la non-violence’.
L’état d’urgence sanitaire vient conférer une base légale à l’ensemble des mesures qui ont été prises pour faire face à l’épidémie de Covid-19.