Politique

Constat de blocage à l'Assemblée

Dama Dramani

Retour au point de départ. Le président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani, a concédé vendredi que le Parlement se trouvait dans une situation assez similaire à celle de septembre 2017.

Le projet de loi sur les réformes constitutionnelles – qui contient notamment la limitation du mandat présidentiel – n’a pu être examiné vendredi en raison du boycott d’une partie des députés de l’opposition.

‘En septembre 2017, nous avions déjà adopté un texte aux 2/3 de la majorité qui devait conduire à un référendum. Les mêmes personnes qui n’ont pas accepté de s’associer pour que la réforme soit adoptée par voie parlementaire nous ont poussé à des négociations qui se poursuivent et le référendum n’a pu être organisé. Nous nous retrouvons dans le même situation aujourd’hui, a déploré M. Dramani.

Seuls 57 députés sur 91 étaient présents dans l’hémicycle ce matin.

Pour être adopté, le projet doit obtenir 4/5 des voix. A défaut, le chef de l’Etat peut appeler à un référendum.

La séance a été ajournée jusqu’à nouvel ordre.

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