Une trentaine d’individus de différentes nationalités ont été interpelés dans la nuit de samedi à dimanche dans la préfecture de Zio et d'Agoènyivé, a indiqué lundi le ministère de la Sécurité.
Selon les sources officielles, ils sont membres d’un groupe dénommé ‘Tigre Révolution’.
Fin novembre, des scènes d’une rare violence contre les forces de sécurité s’étaient produites à Lomé et à Sokodé. Un gendarme avait succombé à ses blessures.
Les personnes interpellées sont des membres actifs de ce groupuscule violent.
‘Ce mouvement, largement implanté, est presque décapité, mais il a encore une capacité de déstabilisation et de nuisance’, a confié Damehame Yark, le ministre de la Sécurité.
Précision importante donnée par le ministre, ces individus appartiennent tous au PNP, un parti de l’opposition radicale.
Depuis la fin de l’année dernière, 40 interpellations ont été effectuées.