Les journaux togolais ont publié récemment des extraits d’un rapport de l’Union interparlementaire (UIP) demandant à l’Assemblée nationale de réintégrer les députés ex-UFC, exclus pour transhumance au bénéfice d’une formation extra-parlementaire. Les médias ont un peu vite conclu que l’avis de l’UIP était contraignant ; il ne l’est pas.
C’est d’ailleurs ce que rappelle Aboudou Assouma, le président de la cour constitutionnelle du Togo. « L'union interparlementaire est une institution politique; elle ne constitue pas une juridiction d'appel pour la cour constitutionnelle du Togo".
Les décisions de la Cour constitutionnelle ne sont susceptibles d'aucun recours et à ce titre, le sort des neuf députés est définitivement scellé, confirme M. Assouma.