Après Solitoki Esso mardi, c’est au tour du ministre du Travail, Nicoué Broohm, de justifier l’abandon des allocations versées lors du départ à la retraite, regrettant au passage une politisation de ces questions.
« Ce n’est pas un problème du CAR, de l’UFC ou de RPT. C’est une situation malheureuse parce que les indemnités qui ont été fixées dans la loi ancienne ne respectaient pas les règles de gestion publique. Il fallait donc régulariser la situation et c’est ce que l’Etat a fait », a indiqué le ministre.
De fait, le passif à la charge de l’Etat est estimé à 25 milliards de Fcfa.
Mais les syndicats ne veulent rien entendre. «La nouvelle loi prive les travailleurs de leurs droits liés à leurs vieux jours. Cet acte est une violation des dispositions de protocole d’accord issu du dialogue social », estime un responsable de Confédération syndicale des travailleurs du Togo.