Santé

1000 villes, 1000 vies : Dapaong donne l’exemple

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) lance mercredi prochain une campagne de sensibilisation aux menaces pour la santé que constitue la vie en ville, alors qu'une majorité de la population mondiale vit désormais dans des zones urbaines.
L'OMS encourage les dirigeants municipaux, associations et représentants de communautés, mais aussi le simple citoyen à participer à cette campagne intitulée "1.000 villes/1.000 vies" en prenant cette année des initiatives visant à améliorer la santé des habitants de leurs villes.
L'OMS les incite par exemple à interdire la circulation dans certaines rues pour favoriser promenades à pied et à vélo, à lancer des opérations de nettoyage de déchets dans les espaces publics ou à encourager les visites aux orphelins ou malades dans les hôpitaux.
La santé dans les villes est sous le coup d'une "triple menace", a expliqué Mme Sloate. "Il y a d'abord les maladies infectieuses" comme la diarrhée, liées à des conditions de vie insalubres, "en particulier dans les endroits où il n'y a ni eau courante ni installations sanitaires".
D'autre part, les maladies non transmissibles comme le cancer, les maladies cardio-vasculaires et le diabète "peuvent être exacerbées" par un mode de vie urbain caractérisé par le manque d'activité physique, la consommation d'alcool et de tabac et une nourriture malsaine.
Enfin, certains phénomènes sont "liés plus spécifiquement aux villes", selon Mme Sloate, comme la violence et le crime, mais aussi les accidents et blessures causés par le trafic routier.
Ces risques sanitaires ne vont cesser de croître, puisque 60% de la population mondiale vivra en ville en 2030, selon l'agence onusienne UN Habitat.
Ils sont aggravés par le fait que les pauvres, plus fortement touchés par les maladies, représentent une majorité de la population urbaine: un tiers de celle-ci, soit 830 millions de personnes, vit aujourd'hui dans des bidonvilles.
La ville de Dapaong au Togo participe à cette campagne.
Un gala de football féminin des clubs des mères y sera organisé pour mobiliser au moins 1000 femmes et 1000 ménages (avec les maris et les parents) pour la promotion de la prévention de la transmission du sida de la mère à l’enfant en milieu urbain et semi urbain.

Site de la campagne

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