Santé

Développements préoccupants

Pas de traitement équitable

Le Togo, comme de nombreux pays africains, a reçu des dizaines de milliers de doses d’AstraZeneca grâce à l’initiative Covax de l’OMS.

Ces vaccins ont été produits par un laboratoire indien de réputation mondiale, SII.

L’AstraZeneca injecté au Togo s'appelle le Covishield.

Faute d’homologation pour le moment, l’AstraZeneca-Covishield, produit en Inde, n’est théoriquement pas reconnu par les autorités sanitaires européennes. 

Elles pourraient donc tiquer en consultant le certificat de double vaccination des passagers arrivant de Lomé. Les contrôles approfondis sont cependant rares dans les aéroports européens. 

Une situation qui n’est pas du goût de l’Union africaine.

‘La Commission de l'Union africaine et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) ont noté avec inquiétude les récentes communications concernant l'applicabilité du certificat numérique COVID de l'UE « Green Pass » à différents vaccins COVID-19. La disponibilité d'un tel certificat, avec son potentiel pour faciliter de manière significative la libre circulation en toute sécurité dans tous les États membres de l'UE et certains pays associés, est un grand pas en avant. Cependant, les directives d'applicabilité actuelles mettent en péril le traitement équitable des personnes ayant reçu leurs vaccins dans les pays bénéficiant de la facilité COVAX soutenue par l'UE, y compris la majorité des États membres de l'Union africaine (UA)’, indique un communiqué. 

Alors que l'objectif est que les Etats membres de l'UE délivrent des certificats de vaccination quel que soit le type de vaccin COVID-19 utilisé, l'octroi d'un laissez-passer vert s'applique, uniquement aux vaccins qui ont reçu une autorisation de mise sur le marché. Ainsi, alors que le vaccin AstraZeneca (ChAdOx1_nCoV-19) produit et autorisé en Europe (Vaxzervria) est inclus, la même formation que le vaccin (Covishield) produit sous licence par le Serum Institute of India (SII), est exclue. En vertu de ces réglementations, les personnes qui ont reçu Covishield, bien qu'elles soient en mesure de démontrer une preuve de vaccination, continueraient d'être exclu du dispositif sanitaire de l’UE, déplore l’organisation panafricaine.

Ces développements sont préoccupants étant donné que le vaccin Covidshield a été l'épine dorsale des contributions COVAX soutenues par l'UE aux programmes de vaccination des États membres de l’UA, indique la Commission.

Pour que ce site Web fonctionne correctement et pour améliorer votre expérience d'utilisateur, nous utilisons des cookies. Retrouvez plus d'informations dans notre Gestion des cookies.

  • Les cookies nécessaires activent les fonctionnalités de base. Le site Web ne peut pas fonctionner correctement sans ces cookies et ne peut être désactivé qu'en modifiant les préférences de votre navigateur.