Santé

Faux médicaments : l'Afrique cherche les anticorps

Les contrefaçons inondent le marché africain

Un sommet sur la lutte contre le trafic de faux médicaments en Afrique s'est déroulé samedi à Lomé.

Trois chefs d’Etat africains étaient présents (Togo, Sénégal et Ouganda) ainsi que le directeur général de l’OMS. D'autres pays étaient représentés au niveau ministériel.

Cette rencontre s'est achevée par l’annonce de l’Initiative de Lomé, un dispositif qui entend renforcer et coordonner la lutte à l’échelle continentale.

L'idée est d'entamer un processus de collaboration et une ébauche d’instrument juridique panafricain censés criminaliser la fabrication, l’importation et la distribution de contrefaçons.

Le combat contre les trafiquants reste inégal. Les réseaux parfaitement organisés savent comment inonder les marchés. On estime que 40 à 60% des médicaments vendus en Afrique sont des faux. Une activité qui génère, à moindre risque, des milliards de dollars.

KAB

Le président togolais lors de son intervention

Lors de son intervention, le président Faure Gnassingbé a appelé l'Afrique à un 'combat résolu' contre ce fléau. Il a demandé aux Nations Unies de soutenir cette initiative. Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a confirmé l'appui de son organisation.

La Fondation Brazzaville, à l’origine du sommet de Lomé, estime qu’il est possible d’inverser la tendance à condition d’une mobilisation et d’une prise de conscience des Etats et de leurs dirigeants.

'L’Afrique doit prendre son destin en main. Nous espérons que l’initiative de Lomé réveillera la conscience de toutes les nations africaines et attirera l'attention des autres car il y a urgence', a conclu M. Gnassingbé.

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