Santé

Les pharmacies victimes de l'explosion des contrefaçons

Les pharmacies sont désertées par la moitié des clients

Une semaine après la tenue à Lomé d’un mini-sommet sur la luttre contre le trafic de faux médicaments en Afrique, la Fondation Brazzaville a publié le communiqué final.

A l’origine de l’initiative, cette Fondation indique que les 3 chefs d’Etat présents (Togo, Sénégal et Ouganda) et des représentants du Congo Brazzaville, du Niger et du Ghana ont signé une déclaration politique pour condamner le trafic de faux médicaments.

Cette déclaration sera mise en œuvre par le biais d'un accord-cadre dans les prochains mois. Une nouvelle rencontre pourrait avoir lieu dans une capitale africaine d’ici la fin de l'année 2020, comme restitution d’une consultation de la société civile qui sera appelée prochainement à émettre des propositions pour des solutions immédiates, via une plate-forme en ligne, indique le communiqué.

Entre 40 et 60% des médicaments vendus en Afrique sont des contrefaçons. Un marché florissant et lucratif pour des réseaux très organisés.

La clientèle se rue vers ces produits vendus 2 à 3 fois moins chers que les originaux disponibles en pharmacie.

La solution serait de convaincre les laboratoires de baisser les prix, y compris pour les génériques. Mais ces derniers sont-ils prêts à vendre à perte. Pas certain.

Dans ce contexte, les faux n’ont pas fini d’envahir les étales des marchés même avec une forte volonté politique des dirigeants africains.

Information additionnelle

Déclaration politique.pdf

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