Le coronavirus est une plaie, mais les autres maladies ne doivent pas être oubliées pour autant, a prévenu la représentation locale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Il y a le paludisme, bien sûr, mais aussi les MTN (maladies tropicales négligées).
Des maladies infectieuses qui sévissent dans les milieux déshérités, surtout dans la chaleur et l’humidité des climats tropicaux.
Il s’agit pour la plupart de parasitoses transmises par des insectes – moustiques, simulies, phlébotomes, mouches tsétsé, triatomes, mouches des immondices – et par des gastéropodes. D’autres sont propagées par l’eau contaminée et par les œufs de vers présents dans le sol.
Les cycles de transmission se perpétuent par contamination de l’environnement. Celle-ci est à son tour perpétuée par de piètres conditions de vie et une mauvaise hygiène. Autrefois très dispersées, ces maladies se concentrent aujourd’hui dans les endroits extrêmement pauvres. Ailleurs dans le monde, elles ont disparu à mesure que les conditions de vie et d’hygiène se sont améliorées.
Autrefois très dispersées, ces maladies se concentrent aujourd’hui dans les endroits extrêmement pauvres, les taudis urbains ou les zones de conflit et se développent dans les milieux pauvres.
L’OMS est pleinement mobilisée au Togo et ce, bien avant l’apparition de pandémie au covid-19.