Santé

'Pas acceptable qu’une femme meurt en voulant donner la vie'

L'échographie est indispensable, mais pas suffisante en cas d'anomalie

‘Il n’est pas acceptable qu’une femme meurt en voulant donner la vie. Les problèmes de santé et de développement sont au cœur de nos préoccupations’, a déclaré mercredi Mactar Fall, représentant résident adjoint du PNUD au Togo.

L’agence onusienne a offert des échographes à 6 formations sanitaires des régions Maritime, Plateaux, Centrale et Kara.

Trois échographies doivent être effectuées à chaque trimestre de la grossesse : l'échographie de datation, celle morphologique et de croissance. Elles déterminent la date d'accouchement, le sexe du bébé et son poids. Mais aussi d’éventuels problèmes.

Malgré les améliorations techniques, cet examen, comme toute exploration d'imagerie n'est pas fiable à 100 %. Il se peut qu'une anomalie pourtant bien présente ne soit pas détectée (malformation non ou difficilement accessible, mauvaises conditions d'examen liées à la position fœtale, à la quantité de liquide amniotique, au poids maternel), ou qu'à l'inverse, certaines images soient faussement anormales. Enfin, la nature et l'origine exacte d'une anomalie ne peuvent pas toujours être précisées par l'échographie et le pronostic ne peut pas toujours être porté avec exactitude.

L’objectif du ministère de la Santé est de parvenir d'ici à 2030 à un taux de 70 décès pour 100.000 naissances. Aujourd’hui, le nombre de décès lors d’un accouchement est de l’ordre de 300 chaque année.

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