Il n’y a pas que la gestion de la crise du Coronavirus. La lutte contre le paludisme et les maladies tropicales négligées (MTN) sont aussi des priorités.
La bilharziose, la microfilarémie, l’onchocercose … la liste est longue.
Avec le concours de l’OMS, une campagne nationale aura lieu du 28 septembre au 9 octobre.
Une campagne qui concerne l’onchocercose, la bilharziose et les vers intestinaux, notamment.
Elle cible les 5/14 ans avec l’administration d’albendazole, de praziquantel et d’ivermectine afin de lutter contre l’onchocercose ou la cécité des rivières.
Ces campagnes se déroulent chaque année.
Les MTN sévissent dans les milieux déshérités, surtout dans la chaleur et l’humidité des climats tropicaux.
Il s’agit pour la plupart de parasitoses transmises par des insectes – moustiques, simulies, phlébotomes, mouches tsétsé, triatomes, mouches des immondices – et par des gastéropodes. D’autres sont propagées par l’eau contaminée et par les œufs de vers présents dans le sol.
Les cycles de transmission se perpétuent par contamination de l’environnement.
Celle-ci est à son tour perpétuée par de piètres conditions de vie et une mauvaise hygiène.
Autrefois très dispersées, ces maladies se concentrent aujourd’hui dans les endroits extrêmement pauvres.
Ailleurs dans le monde, elles ont disparu à mesure que les conditions de vie et d’hygiène se sont améliorées.