Santé

Pilule amère

En raison de la prolifération des médicaments contrefaits au Togo, il est bien souvent difficile de reconnaître le vrai du faux et cela peut avoir de fâcheuses conséquences sur la santé.
Depuis lundi, pharmaciens et spécialistes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) discutent à Lomé pour tenter de mettre un peu d’ordre.
Douze pays africains participent à la 4e session sur la pharmacovigilance en Afrique.
«La pharmacovigilance permet de saisir les médicaments frelatés de sorte à trouver des solutions durables pour l’amélioration des soins sanitaires des populations », explique un participant.
Au Togo, un centre de pharmacovigilance est installé au sein du CHU de Tokoin et assure, depuis 2007, la surveillance des médicaments et relève les cas d’effets indésirables des médicaments sur la santé.
Les contrefaçons, que l’on trouve sur les marchés et dans certaines pharmacies, sont parfaites; même emballage, même logo. Seul le contenu diffère de l'original.
Les comprimés sont la plupart du temps inopérants en raison de leur composition et donc dangereux pour la santé.


"Qu'on ne me dise pas qu'il ne s'agit pas d'un crime!", avait lancé l'ancien président français Jacques Chirac lors de son appel de Cotonou en octobre 2009 en s'appuyant sur des données alarmantes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) : un médicament sur 4 est faux dans les pays en développement et 200.000 décès pourraient être évités chaque année si les médicaments prescrits contre le paludisme étaient conformes à la réglementation et capables de traiter réellement la maladie.

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