Santé

Vaste saisie de médicaments contrefaits

Quelque 82 millions de doses de médicaments de contrebande ou contrefaits ont été saisies lors d'une opération douanière en juillet dans 16 grands ports africains, notamment au Togo, ont annoncé jeudi l'Organisation mondiale des douanes (OMD) et l'Institut de recherche contre le médicament contrefait (IRACM).

Une opération douanière internationale organisée en juillet a permis de saisir 82 millions de doses de médicaments illicites, c'est-à-dire des médicaments contrefaits (sans principe actif) ou de contrebande (sans autorisation) dans 16 grands ports africains, indique un communiqué commun de l'OMD et de l'IRACM.
 
 Cette opération baptisée Vice grips 2 a été menée simultanément dans 16 grands ports maritimes de la côte Est et Ouest de l'Afrique entre le 11 et 20 juillet 2012.
 
 L'Angola, le Togo, le Cameroun et le Ghana sont les pays où les saisies les plus importantes ont été réalisées.
 
 Parmi les médicaments saisis se trouvaient des antipaludéens, des antiparasitaires et des antibiotiques, des contraceptifs et même des traitements contre la stérilité. L'ensemble est estimé à 30,7 millions d'euros (40 millions de dollars US).

Lire le communiqué de l'Organisation mondiale des douanes

Une  opération douanière de lutte contre la fraude menée dans 16 pays africains  a permis de saisir plus de 82 millions de doses de médicaments illicites parmi lesquels des antipaludéens, des antiparasitaires, des antibiotiques, des  sirops antitussif ou encore des contraceptifs et des traitements contre la stérilité, l’ensemble étant estimé à plus de 40 millions de dollars américains. Ces résultats alarmants nous rappellent l’ampleur  du trafic de médicaments en Afrique et du danger qu’il fait peser sur la santé des consommateurs africains. 

L’Opération VICE GRIPS 2  était organisée par l’Organisation mondiale des douanes (OMD) en partenariat avec l’Institut de Recherche Anti-Contrefaçon de Médicaments (IRACM). Participaient à l’opération seize administrations douanières du continent africain et plus précisément d’Angola, du Bénin, du Cameroun, de la République Démocratique du Congo, de la République du Congo, de Côte d’Ivoire, du Gabon, du Ghana, de la Guinée, du Kenya, du Libéria, du Mozambique, du Nigeria, du Sénégal, de la Tanzanie et du Togo.

L’opération, menée simultanément dans  16 grands ports maritimes de la côte est et ouest de l’Afrique durant une semaine du 11 au 20 juillet 2012, aura permis de saisir au total plus de 100 millions de produits contrefaits toute catégorie de produits confondue. Sur les 110 conteneurs maritimes inspectés par des équipes de fonctionnaires des douanes, 84 contenaient des produits contrefaisants ou illicites, l’Angola, le Togo, le Cameroun et le Ghana étant les pays où les saisies les plus importances ont été réalisées. La vaste majorité des cargaisons saisies provenait d’Asie de l’Est et du Sud ainsi que du Moyen Orient.

« Nous devons  continuer à agir de manière forte et concertée car ce sont des vies qui sont en jeu », a déclaré le Secrétaire général de l’OMD, Kunio Mikuriya. Les opérations coups de poing telles que VICE GRIPS permettent d’intensifier la lutte en coopération avec les titulaires de droits et d’autres partenaires stratégiques tels que les agences sanitaires. « En conjuguant nos efforts, nous sommes mieux à même d’identifier les défis à relever ainsi que les stratégies à employer contre les entrepreneurs criminels », a ajouté le Secrétaire général. 

Durant l’opération, les douaniers affectés aux contrôles ont eu recours à IPM (Interface Public Membre), un outil développé par l’OMD pour renforcer la capacité des fonctionnaires à identifier les produits contrefaisants en leur donnant accès à des informations clés fournies par les titulaires de droits. L’augmentation substantielle des saisies par rapport à des opérations précédentes démontre clairement l’utilité d’IPM qui permet aux douaniers de prendre des décisions avisées  afin d’intercepter des envois illicites sans porter entrave aux échanges légitimes.

Des enquêtes se poursuivent actuellement en collaboration avec plusieurs objectifs :

• détecter les nouveaux vecteurs et les nouvelles techniques de fraude de manière à pouvoir mettre en place des moyens de lutte adaptés,

• former des experts douaniers aux nouvelles techniques d’analyse de risque et de ciblage,

• encourager les douaniers à utiliser le système IPM  en situation réelle,

• identifier les types de produits contrefaits et évaluer leur risque potentiel, 

• mobiliser les acteurs de la lutte, notamment les titulaires de droit  et les agences de réglementation, afin qu’ils soutiennent et coopèrent avec la douane.

En préparation à l’opération, les fonctionnaires des douanes ont été formés par l’OMD, avec le soutien de l’IRACM et des experts du secteur pharmaceutique, à reconnaître les caractéristiques techniques des différents produits  susceptibles d’être contrefaits ainsi qu’aux nouvelles méthodes de détection. 

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