
Mettre fin à l’apatridie en Afrique de l’Ouest d’ici 2024 est un objectif ambitieux. Est-il réaliste ?
Mettre fin à l’apatridie en Afrique de l’Ouest d’ici 2024 est un objectif ambitieux, mais réalisable, assure l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
Un apatride est une personne qui n’a la nationalité d’aucun pays.
En Afrique de l’Ouest on estime qu’au moins 1 million de personnes seraient apatrides.
Selon le HCR, l’apatridie a des conséquences dévastatrices qui privent les personnes de l’exercice de leurs droits humains fondamentaux et de l’accès aux services de base, tels que l’éducation, les soins de santé et des opportunités d’emploi. Les apatrides se retrouvent marginalisés, discriminés et particulièrement vulnérables face à l’exploitation et aux abus.
La Déclaration d’Abidjan sur l’éradication de l’apatridie a été adoptée en 2014, par tous les Etats Membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), pour remédier à ce fléau.
Le HCR collabore étroitement avec les institutions régionales et ses pays membres afin de mettre en œuvre les mesures édictées par la Déclaration.
Des institutions qui sont réunies depuis mardi à Lomé pour renforcer leur coopération dans l’identification, clé de tout programme solide.
Sont réunis à Lomé pendant 3 jours des représentants des pays de la Cédéao, mais aussi de la Cémac ( Afrique centrale) et des experts de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés.
Pour rappel, l’Afrique de l’Ouest est devenue en 2017 la première région au monde à adopter un plan d’action contraignant (Plan d’action de Banjul), à travers lequel les États membres de la Cédéao s’engagent à mettre fin à l’apatridie.
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