Société

Piraterie : le Golfe de Guinée demeure une zone à risques

Légère baisse des attaques ces 3 derniers mois

Selon le dernier rapport du Bureau maritime international (BMI), la zone du Golfe de Guinée demeure la plus dangereuses au monde pour la piraterie.

Sur les 75 marins pris en otage ou enlevés contre rançon dans le monde cette année, 62 ont été capturés dans cette zone, au large des côtes du Bénin, du Cameroun, de la Guinée, du Nigéria et du Togo. 

Le centre de notification de la piraterie IMB de la Chambre de commerce internationale a enregistré 78 incidents de piraterie et de vol à main armée contre des navires au premier semestre de 2019, contre 107 à la même période de 2018. 

Le rapport du BMI révèle que 73% de tous les enlèvements en mer et 92% des prises d'otages ont eu lieu dans le Golfe de Guinée. 

Des pirates armés ont enlevé 27 membres d'équipage au cours du premier semestre de 2019, contre 25 au cours de la même période l’année précédente. 

Deux pétroliers ont été détournés, ainsi qu'un remorqueur qui a ensuite été utilisé lors d'une autre attaque. Sur les neuf navires visés dans le monde, huit se trouvaient au large des côtes du Nigéria, premier producteur de pétrole en Afrique. Ces attaques ont eu lieu à une moyenne de 65 milles marins de la côte, ce qui signifie qu’elles sont qualifiées d’actes de piraterie.

Le centre de rapports sur le piratage de l'IBM note cependant ‘une nette diminution du nombre d'attaques dans la région au deuxième trimestre de 2019.

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