Culture

Le vaudou n'est pas de la sorcellerie

La Fédération nationale des cultes vaudous et des traditions du Togo, organise samedi une grande fête du culte et des tradition en présence de nombreux prêtres traditionnels.

Marché aux fétiches à Lomé © republicoftogo.com

La Fédération nationale des cultes vaudous et des traditions du Togo, organise samedi une grande fête du culte et des tradition en présence de nombreux prêtres traditionnels.

Logique. La religion vaudoue est née en Afrique de l'Ouest, principalement au Bénin, au Togo et au Nigeria.

Mais les religions dites ‘réveillées’ sont une menace pour les traditions ancestrales.

La pratique du vaudou est connue en Occident par le biais d'un nombre incalculable de clichés, qui, de la poupée à la transe, nous y fait voir une forme obscure de sorcellerie. Mais est-ce réellement de sorcellerie qu'il s'agit ? 

Le vaudou est un mélange de rituels provenant des Ashanti au Ghana, des Yorubas du Nigeria et du Bénin. 

Au XVIIe siècle, le Dahomey est en perpétuel conflit avec son voisin, le royaume d’Oyo (actuel Nigeria), habité par les Yorubas. Il a intégré au fil du temps, dans les cultes locaux, des rituels arrachés à d’autres. Ainsi est né le culte vaudou.

La ville de Ouidah au Bénin, avec son célèbre Temple des pythons et sa forêt sacrée Kpassè, est considérée comme la capitale du vaudou. Elle est le lieu de pèlerinage d’adeptes de ce culte venant du Togo, du Nigeria, du Ghana, des Amériques mais également d’Haïti.

Il y aurait plus de 55 millions d’adeptes du culte vaudou dans le monde.

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