
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov affiche une politique anti-Occident et fait les yeux doux à l'Afrique.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov était mercredi devant la Douma (Parlement). L’occasion de s’en prendre frontalement aux pays européens et aux Etats-Unis.
‘De profonds changements s'opèrent sur la scène internationale. Et ils sont loin d'être positifs. Tout le système est secoué. Les pays de "l'Occident historique" ne sont toujours pas prêts à accepter les réalités du monde multipolaire en formation, qui doit être plus juste et démocratique que le monde sous la domination d'un seul État. Les Occidentaux, menés par les Etats-Unis, cherchent à s'opposer au cours objectif de l'histoire, à s'assurer des avantages unilatéraux sans tenir compte des intérêts légitimes d'autres pays’, a-t-il déclaré.
Selon lui, les principaux risques et défis émanent de l’Occident. Une position partagée par une grande majorité des pays qui rejettent ‘le diktat idéologique de l’Occident’.
Et M. Lavrov de vanter les mérites de la nouvelle coopération avec l’Afrique.
La coopération avec les pays d'Afrique passe au niveau supérieur. Avec nos amis africains, nous travaillons à la préparation du deuxième sommet Russie-Afrique prévu cette année.
Moscou est effectivement de plus en plus actif sur le continent. Soit directement, soit via des proxys. On pense bien sûr au groupe de mercenaires Wagner dont les éléments évoluent en Centrafrique et au Mali, notamment.
Ce raidissement de la diplomatie russe à l’égard de l’Occident - et qui rappelle l’ère soviétique - est perçu avec grande prudence par de nombreuses capitales africaines.
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