Dans un communiqué publié mercredi, le Quai d'Orsay a exprimé sa tristesse après le décès par balles, le 15 avril à Dapaong, au nord du Togo, d’un manifestant âgé de 12 ans, et transmis ses condoléances à la famille de la victime.
« Nous faisons part également de notre inquiétude face aux violences qui ont suivi. La France appelle les manifestants et les forces de l’ordre à l’apaisement et à la retenue et rappelle son attachement au droit de manifestation pacifique », indique le texte.
Anselme Sinandaré Gouyano a été tué lors de manifestations violentes de jeunes élèves dans cette ville du nord. Un mouvement de protestation déclenché en marge de la grève lancée par la Synergie des travailleurs du Togo (STT), un groupement de syndicats de base. Les écoliers sont-ils sortis spontanément dans les rues pour apporter un soutien à leurs professeurs ou ont-ils été encouragés par les grévistes. C’est toute la question.