Le directeur général de la FAO, Jacques Diouf, a déploré l'absence de calendrier et d'objectifs chiffrés dans la déclaration finale adoptée lundi à Rome par les participants au sommet pour la sécurité alimentaire de son organisation. "Je ne suis pas satisfait avec le fait qu'il n'y ait pas d'engagement quant à la date, au montant et aux conditions" des promesses d'aides, a déclaré M. Diouf lors d'une conférence de presse.
Il a regretté en particulier "l'absence de date-butoir pour l'éradication totale de la faim dans le monde".Une date-butoir, 2025, "avait déjà été approuvée" : "Il n'y a pas eu de consensus et je le regrette", a-t-il affirmé.
Toutefois, "je suis satisfait que nous soyons parvenus à un consensus sur la déclaration", a-t-il nuancé.
Une soixantaine de chefs d'Etat, venus surtout d'Afrique, d'Asie et d'Amérique Latine, ont répondu à l'invitation de la FAO dans la capitale italienne.
Parmi eux, le président du Togo Faure Gnassingbé, le colonel libyen Mouammar Kadhafi ou le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.