Eco & Finance

Il ne faut pas désespérer de la Bourse

Abidjan a accueilli jeudi le Forum ‘Africa Capital Markets’ qui a rassemblé des représentants des Bourses d’Afrique Centrale et du Maghreb ainsi que ceux de la BRVM (Bourse régionale des 8 pays de l’UEMOA).

Abidjan a accueilli jeudi le Forum ‘Africa Capital Markets’ qui a rassemblé des représentants des Bourses d’Afrique Centrale et du Maghreb ainsi que ceux de la BRVM (Bourse régionale des 8 pays de l’UEMOA).

Une rencontre qui tombe à pic au moment ou les marchés financiers mondiaux sont sous tension après la faillite de Silicon Valley Bank aux Etats-Unis et la menace sur Crédit Suisse sauvée par une aide de la Confédération.

Sans même évoquer les conséquences de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Le monde est en alerte, notre planète est ballotée et éprouvée par des chocs sur les systèmes économiques. Nous sommes tous les jours témoins de nouvelles crises toutes aussi inquiétantes les unes que les autres’, a déclaré à l’ouverture de la rencontre le Togolais Edoh Kossi Amenounve, directeur général de la BRVM.

Depuis 2008, les crises se multiplient.

L’éclatement du conflit armé entre Moscou et Kiev en février 2022 a été un catalyseur contribuant à accélérer une inflation des produits alimentaires et de l’énergie jusque-là qualifiée de « transitoire » par la FED (la Réserve fédérale).

‘La Silicon Valley Bank (SVB) a fait faillite après la relève des taux d'intérêts par la Réserve fédérale, qui a fait chuter la valeur de ses bons du Trésor. 

L'établissement spécialisé dans le financement de start-up technologiques a bien tenté une augmentation de capital mais sa situation a effrayé les investisseurs potentiels. 

La chute de la SVB est la plus importante faillite d'une institution financière américaine depuis la crise financière de 2008’, a rappelé M. Amenounve.

Les conséquences et les enseignements de la conjoncture actuelle sont encore difficilement identifiables. Toutefois, la remontée des taux intérêts, indue pour juguler les effets de l’inflation, a entraîné un attrait des investisseurs vers les obligations américaines réputées plus sûres et offrant un meilleur rendement qu’auparavant. Cette situation a contribué à limiter l’accès au marché des Eurobonds à de nombreux pays africains face au renchérissement des coûts d’emprunt. 

La solution pour ces derniers sera certainement de s’appuyer sur leurs marchés locaux, a indiqué le patron de la BRVM.

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