L’économie maritime représente près de 75% des recettes fiscales

Le Port autonome de Lomé (PAL) est  le 4e port à conteneurs d’Afrique. C’est aussi la première plateforme de transbordement des marchandises containerisées d’Afrique de l’Ouest et la seconde d’Afrique subsaharienne, après Durban.

Ces résultats sont le fruit de très importants investissements réalisés sur le site depuis une décennie et l’aboutissement de la modernisation des procédures à l’import et à l’export grâce à la digitalisation des procédures.

Une étape indispensable pour un port qui ne sert pas uniquement le Togo, mais les pays de l’hinterland (Burkina Faso, Mali, Niger).

Les résultats sont là : 15% de croissance en 2020.

L’un des atouts du PAL est son tirant d’eau (16,60 mètres) qui permet d’accueillir des super porte-conteneurs. 

Pour les autorités, la croissance des activités est une nécessité. L’économie maritime représente près de 75% des recettes fiscales et plus de 80% du commerce extérieur. 

Le produit intérieur brut (PIB) généré dans la zone portuaire pourrait se situer à plus de 50 % du PIB national. 

De 2017 à 2021, le CA est passé de 26 milliards à 35 milliards de Fcfa, selon le dernier bilan de performance (avril 2022).

Les dirigeants de la plateforme portuaire se sont engagés dans un vaste projet, celui de la dématérialisation des procédures douanières et logistiques. Deux avantages, l’accélération de la sortie des marchandises et la décélération de la corruption.

Le Togo, qui veut devenir un hub logistique régional, n’avait d’autre choix que tout chambouler.

La modernisation et la simplification des procédures administratives au niveau de la douane sont fondées sur le triptyque, célérité, fluidité, réduction des coûts.

Tout ce dispositif est destiné à augmenter l’attractivité du port et du pays pour les investisseurs étrangers. Un élément clé de l’amélioration du climat des affaires.