Eco & Finance

L’or se barre

L’activité minière est souvent artisanale dans les pays de la Cédéao. Une partie de la production, l’or notamment, est revendue sur le marché parallèle. Les exploitants ne payent aucune taxe.

Un secteur très peu taxé © republicoftogo.com

L’activité minière est souvent artisanale dans les pays de la Cédéao. Une partie de la production, l’or notamment, est revendue sur le marché parallèle. Les exploitants ne payent aucune taxe.

Un manque à gagner important pour les administrations fiscales.

‘Le secteur minier est un secteur si important que dans certains Etats, il contribue à près de 25% du PIB. Mais la taxation s’avère complexe’, reconnaît Tiemtore Salifou, directeur de l’Union douanière et de la fiscalité intérieure de la Cedeao.

L’organisation forme cette semaine à Lomé les auditeurs fiscaux spécialistes du secteur minier.

L’exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE) de l’or est en forte progression. D’après l’Intergovernmental Forum on Mining, Minerals, Metals and Sustainable Development (IGF), le nombre de personnes travaillant dans des mines artisanales est passé de 6 millions en 1993 à 40 millions en 2017 au plan mondial. 

L’EMAPE aurifère représente environ 50 % du nombre total des opérateurs artisanaux et contribue à hauteur de 90 % à l’emploi total dans la production mondiale de l’or. Pour la seule Afrique, on estime le nombre des travailleurs dans l’EMAPE à près de 10 millions de personnes, dont une majorité se concentre sur l’or (IGF, 2018).

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