Le ministre des Finances et du Budget, Essowé Georges Barcola, a salué lundi l’initiative du président de l’Assemblée nationale d’avoir convoqué la toute première réunion de la Commission des finances, quelques jours seulement après la transmission du projet de budget 2026 par le gouvernement.
Le ministre des Finances et du Budget, Essowé Georges Barcola, a salué lundi l’initiative du président de l’Assemblée nationale d’avoir convoqué la toute première réunion de la Commission des finances, quelques jours seulement après la transmission du projet de budget 2026 par le gouvernement.
Un geste qu’il qualifie de « preuve de volonté » de doter l’exécutif des outils nécessaires pour conduire son action publique.
S’adressant aux députés, le ministre a résumé le projet de loi de finances autour de trois axes majeurs.
Mobiliser davantage de ressources internes
Face à l’érosion progressive des financements extérieurs, le gouvernement fait le choix assumé de renforcer la mobilisation des recettes nationales.
« Il faut se donner les moyens de sa politique », a insisté le ministre, soulignant que le budget consacre une part importante à ces ressources internes afin d’assurer l’autonomie financière de l’action publique.
Rationaliser les dépenses de fonctionnement
Deuxième pilier du projet : une réduction significative des dépenses de fonctionnement, estimée entre 20 et 30 %.
Selon le ministre, cette rationalisation est indispensable pour libérer des marges en faveur des investissements prioritaires et garantir une gestion plus responsable des deniers publics.
Un budget de transition axé sur l’achèvement des projets
Le ministre a également qualifié ce budget de « budget de transition », en raison de son objectif central : achever les projets inscrits dans la feuille de route gouvernementale.
L’année 2026, ou du moins son premier trimestre, sera consacrée à finaliser plusieurs chantiers entamés depuis plusieurs années et dont l’aboutissement se fait encore attendre.
Ce n’est qu’une fois ces projets bouclés que de nouvelles initiatives pourront être engagées, si l’espace budgétaire le permet.
Le ministre a réaffirmé la disponibilité de l’exécutif à répondre aux interrogations des élus, rappelant que le budget constitue l’outil fondamental permettant au gouvernement de mettre en œuvre sa politique publique.
« Le budget que vous allez examiner et adopter est l’instrument que vous nous donnez pour mener à bien notre action », a-t-il conclu.
Le texte devra être approuvé par les députés et sénateurs au plus tard le 31 décembre.
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