Le gouvernement a adopté vendredi en Conseil des ministres le projet de loi de finances pour 2026, premier budget de la cinquième République.
Le gouvernement a adopté vendredi en Conseil des ministres le projet de loi de finances pour 2026, premier budget de la cinquième République.
Ce texte ambitieux, présenté comme un instrument de relance et de consolidation économique, affiche un montant global de 2 740,5 milliards de Fcfa, en hausse de 14,4 % par rapport à celui de 2025.
Le budget 2026 est équilibré en ressources et en dépenses, conformément aux principes de rigueur budgétaire et de soutenabilité des finances publiques. Il a été élaboré dans un contexte marqué par une croissance nationale dynamique et un environnement international incertain, exigeant du Togo une gestion prudente et innovante de ses ressources.
Le gouvernement maintient sa priorité à la justice sociale et au bien-être des populations. Les dépenses sociales — incluant la santé, l’éducation et la protection sociale — représentent près de 48 % du budget total.
L’objectif est d’améliorer l’accès équitable aux services de base, de renforcer le capital humain et de réduire les inégalités territoriales.
Ce choix budgétaire s’inscrit dans la continuité des réformes sociales engagées ces dernières années, notamment à travers les programmes d’assurance santé universelle, de formation professionnelle et d’appui à la jeunesse et aux femmes entrepreneures.
Soutenir la transformation économique
Outre l’accent social, le budget 2026 accorde une place importante à la transformation structurelle de l’économie.
Les investissements publics seront orientés vers les secteurs productifs — agriculture, industrie, numérique et infrastructures — afin de stimuler la création d’emplois durables et de renforcer la souveraineté économique du pays.
Le gouvernement prévoit également des incitations fiscales ciblées pour encourager le recrutement des personnes en situation de handicap, soutenir l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, et favoriser la production locale, notamment dans la filière agroalimentaire.
Selon les prévisions, la croissance économique devrait atteindre 6,5 % en 2026, contre 6,2 % en 2025.
Une progression en ligne avec la bonne performance des exportations, la diversification de l’économie, et la poursuite des grands projets d’infrastructure.
Le gouvernement entend ainsi maintenir le respect des critères de convergence de l’UEMOA, tout en honorant ses engagements dans le cadre du programme en cours avec le Fonds monétaire international (FMI).
Le projet de loi de finances sera transmis dans les prochains jours à l’Assemblée nationale et au Sénat, pour examen et adoption avant le 31 décembre 2025, conformément aux dispositions constitutionnelles.
Son adoption définitive marquera une étape clé dans la mise en œuvre des priorités économiques et sociales.
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