Eco & Finance

Regain de croissance en 2023

L’inflation devrait amorcer une baisse pour se situer en moyenne à 6,8% en fin d’année 2023, contre 7,6% en 2022 et 4,5% en 2021, selon les prévisions du CNC.

Kossi Tenou (G) et Simfeitcheou Pre © DR

Le Conseil national du crédit (CNC) a tenu mardi une rencontre pour faire le point de la situation économique et financière.

Elle était présidée par Simfeitcheou Pre, ministre conseiller auprès du président de la République, qui représentait Sani Yaya, le ministre de l’Economie et des Finances.

Le CNC est un observatoire des évolutions économiques du Togo qui se réunit quatre fois par an.

Il rassemble les représentants du secteur bancaire et de la micro finance, ceux du ministère de l’Economie et des Finances, de la BCEAO, du patronat, de la Chambre du commerce et des associations de consommateurs, notamment.

Au niveau national, les projections laissent apparaître une résilience de l'activité économique, avec un regain de croissance économique de 80 points de base à 6,6% en 2023, après 5,8% en 2022 et 6% en 2021. Tous les secteurs contribueront à cette croissance, en particulier le secteur tertiaire dont la contribution est attendue à 4%. 

L’inflation devrait amorcer une baisse pour se situer en moyenne à 6,8% en fin d’année 2023, contre 7,6% en 2022 et 4,5% en 2021. 

Concernant les finances publiques, le budget de l’Etat est légèrement en hausse.

Dans le cadre de l’exécution du budget, il est prévu 575 milliards de Fcfa des ressources à lever via des emprunts obligataires. 

Dans ce contexte, M. Prie a demandé aux banques de soutenir davantage le Trésor public dans la mobilisation des ressources sur le marché régional des titres publics. 

Le financement de l’économie est caractérisé par plusieurs évolutions. 

On note un accroissement soutenu du volume de crédit octroyé aux opérateurs économiques, ce qui est une bonne chose.

Autre bonne nouvelle, on observe une baisse des taux d'intérêt débiteurs de 20 points de base, en glissement annuel, à 7,4% en 2022. 

Enfin, l'assainissement du portefeuille de crédit des banques et des systèmes financiers décentralisés se poursuit.

Quant aux institutions de microfinance, le taux brut de dégradation du portefeuille de crédit est de 4% à fin décembre 2022, contre 5% en 2021.

Lors de son intervention, Simfeitcheou Pre a dénoncé les pratiques ‘intolérables’ des banques concernant les coûts des opérations de transfert à l’étranger.

‘Il m’a été rapporté que certains opérateurs économiques éprouvent des difficultés, dans le cadre du règlement de leurs fournisseurs étrangers, notamment européens, en raison du renchérissement des coûts des opérations de transfert’, a-t-il déclaré.

La BCEAO se penche sur cette question en collaboration avec les banques.

Kossi Tenou, le directeur national de la Banque centrale, participait à la réunion. 

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