
La 3ᵉ édition de Blue Invest Africa, un forum continental consacré au développement de l’économie bleue, s’est ouverte mercredi à Lomé.
La 3ᵉ édition de Blue Invest Africa, un forum continental consacré au développement de l’économie bleue, s’est ouverte mercredi à Lomé.
La rencontre se tien en présence de Charlina Vitcheva, directrice générale des Affaires maritimes et de la Pêche à la Commission de l’Union européenne.
Blue Invest Africa s’impose comme un carrefour stratégique pour les investissements dans l’économie bleue, rassemblant investisseurs, entrepreneurs, décideurs politiques, innovateurs et porteurs de projets. L’objectif : bâtir une économie bleue africaine résiliente, durable, génératrice d’emplois et porteuse de souveraineté économique.
« Le choix du Togo pour accueillir cette édition n’est pas anodin », a souligné Gwilym Jones, ambassadeur de l’UE à Lomé.
« Il reflète la reconnaissance du rôle stratégique du pays dans l’économie maritime ouest-africaine. »
L’économie bleue est vaste : elle couvre la pêche, l’aquaculture, le transport maritime, le tourisme côtier, les biotechnologies marines, les énergies renouvelables liées aux océans, mais aussi la gestion durable des ressources et des déchets dans les milieux marins et aquatiques.
En chiffres, l’économie bleue en Afrique génère 256 milliards d’euros par an et emploie près de 49 millions de personnes. Le secteur de la pêche et de l’aquaculture à lui seul représente 20 milliards d’euros de revenus et soutient les moyens de subsistance de près de 12 millions d’Africains. Sur le continent, plus de 90 % des échanges commerciaux s’effectuent par voie maritime.
Encourager l’innovation africaine
Moment fort de l’événement : 24 porteurs de projets venus de différents pays d’Afrique ont été sélectionnés pour présenter leurs initiatives devant un panel d’experts et de bailleurs de fonds, dans l’espoir d’obtenir un financement pour leurs innovations.
« Soyez confiants et audacieux. Vos idées peuvent transformer l’économie bleue africaine », a lancé Stanislas Baba, ministre, secrétaire général du gouvernement du Togo.
Charlina Vitcheva a souligné pour sa part l’importance d’un accompagnement concret : « L’innovation dans la gouvernance océanique et l’économie bleue nécessite des ressources pour fleurir. »
Seule femme togolaise parmi les 24 porteurs de projets sélectionnés à travers le continent, Kplolali Ahama, a présenté un projet de ferme aquaponique, une première au Togo à cette échelle.
Son objectif : mobiliser 500 000 euros auprès de l’Union européenne. Pour développer une production végétale et piscicole dans un modèle circulaire, sans pesticides ni engrais chimiques.
Une phase expérimentale conduite sur un petit site de 40 m² a permis de récolter 500 kg de légumes et 280 kg de poissons, preuve de la viabilité du projet.
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