
La finance islamique est une finance dont le mode de fonctionnement repose sur les principes de la charia.
La finance islamique est une finance dont le mode de fonctionnement repose sur les principes de la charia.
La justice, l'équité et la transparence sont les principales valeurs retenues par ce système de finance.
La finance islamique diffère des autres par sa vision particulière du capital et du travail ; les pratiques économiques et financières en cours durant l'existence du prophète Mahomet lui servent en particulier de socle.
Dans les faits, la finance islamique se caractérise par la prohibition de l'intérêt et par la responsabilité sociale de l'investissement.
Sont ainsi interdites toutes les transactions ayant recours à l'intérêt ou à la spéculation.
La finance islamique se dit être en accord avec le droit musulman.
Cette pratique s’est répandue à l’Afrique de l’Ouest, notamment.
Les pays de l’UEMOA ont lancé avec succès ces dernières années des émissions ‘Sukuk’. C’est le cas du Togo.
D’ailleurs, le Conseil Régional de l’Epargne Publique et des Marchés Financiers (CREPMF), organe de régulation du marché financier, a entrepris de doter le marché financier régional de l’UMOA d’un cadre règlementaire spécifique dédié au marché de capitaux islamiques.
Un atelier relatif au cadre réglementaire dédié au marché de capitaux islamiques au sein de l'UEMOA se déroule ce jeudi à Lomé.
La rencontre est placée sous le parrainage de Sani Yaya, le ministre de l’Economie et des Finances.
‘Grâce à la finance islamique et aux Sukuks, l’opportunité nous est offerte de repositionner notre place financière et d’engranger des gains significatifs pour toutes les parties prenantes : bourse, dépositaire central, courtiers, conservateurs, gestionnaires d’actifs, agences de notation, apporteurs d’affaires, experts comptables et conseils financiers mais surtout les émetteurs et les investisseurs’, a déclaré Bossoukpe Ripert, le secrétaire général du Conseil régional de l’épargne publique des marchés financiers de l’UMOA.
Si la population africaine compte environ 50 % de musulmans, l’UMOA n’est pas en reste et la population de certains Etats membres avoisinent le seuil de 90 %, a-t-il rappelé pour soutenir la finance islamique.
Toutefois, les participants à cette rencontre ont souligné la nécessité, au regard du caractère laïque des Etats de l’UMOA, d’avoir une approche neutre concernant le cadre légal et réglementaire des marchés de capitaux islamiques, sans régime de faveur ni discrimination.
Une approche purement financière.
Le secteur représentait 2.700 milliards de dollars en 2021 contre 2.440 milliards en 2020, soit une progression d’environ 10 %.
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