« C'est un bilan très positif que nous pouvons tirer du séjour au Togo de la mission Banque mondiale/FMI ». Le ministre des Finances togolais, Adji Ayassor souligne que son pays est prêt pour les réformes.
Des réformes demandées par les institutions de Bretton Woods et déjà engagées par les autorités. Il s'agit notamment de renforcer la gouvernance, de recapitaliser les banques publiques et d'utiliser les moyens financiers disponibles vers des secteurs essentiels que sont la santé, l'éducation, l'énergie (le Togo est soumis à des délestages depuis des mois). Le FMI et la BM recommandent aussi la restructuration des entreprises publiques (phosphates, coton, etc…).Lors de son séjour dans le pays, la mission conjointe a examiné les moyens pour Lomé de reprendre ses paiements à l'égard de la Banque mondiale. Mais dans le même temps, elle s'engage à étudier les moyens d'alléger la dette estimée à ce jour à 1,8 milliard de dollars (81% du PIB), l'essentiel étant dû à la BM et aux créanciers du Club de Paris.