Le plaidoyer de Faure Gnassingbé pour une transition énergétique durable
Le président togolais, Faure Gnassingbé, a participé mardi à un sommet de haut niveau sur la cuisson propre en Afrique, organisé à Paris sous l'égide de l'UNESCO.
Le président togolais, Faure Gnassingbé, a participé mardi à un sommet de haut niveau sur la cuisson propre en Afrique, organisé à Paris sous l'égide de l'UNESCO. Cette réunion a mis en lumière les défis et les perspectives de l'adoption de méthodes de cuisson plus propres sur le continent africain.
En Afrique, la majorité des ménages utilise encore des méthodes de cuisson traditionnelles, telles que les feux ouverts et les fourneaux alimentés par du bois ou du charbon de bois. Ces méthodes, bien que traditionnelles, sont sources de pollution importante et de risques pour la santé, notamment à cause des émissions de monoxyde de carbone.
Lors du sommet, le président Gnassingbé a exprimé sa satisfaction quant à l'organisation de cet événement, soulignant l'importance de cette question pour l'avenir du continent. Il a plaidé pour une transition vers des méthodes de cuisson qui réduiraient les émissions de gaz à effet de serre, telles que l'utilisation du gaz liquéfié, la cuisson électrique et l'adoption de foyers améliorés.
Le chef de l'État a également salué les efforts de la Banque africaine de développement (BAD) dans la mobilisation de ressources pour les projets liés aux crédits carbone. Il a encouragé les gouvernements africains et le secteur privé à intensifier leur engagement en faveur du crédit carbone, soulignant le potentiel de l'Afrique à contribuer significativement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre grâce à ces initiatives.
Pour concrétiser ces ambitions, le président a préconisé quatre axes stratégiques : subventionner l'achat de kits de cuisson propre, stabiliser les prix du gaz liquéfié pour le rendre plus accessible, soutenir les ménages vulnérables dans la transition énergétique, renforcer la régulation et la supervision des initiatives liées au crédit carbone.
Faure Gnassingbé a également plaidé pour une meilleure coordination des politiques énergétiques à l'échelle continentale, ce qui permettrait de faciliter la transition vers des méthodes de cuisson plus propres et de développer une production continentale de gaz liquéfié.
Le sommet s'est clôturé sur des recommandations politiques fortes et des engagements concrets en termes de financement et de stratégies de développement.
Cette rencontre a également été suivie d'une séance de travail à l’Élysée, soulignant l'importance internationale de la question.