Environnement

Pas loin de la catastrophe

Le 4e lac de Lomé, censé protéger la population des inondations, est devenu un dépotoir. Si rien n’est fait dans les mois qui viennent, il sera totalement inefficace.

Des opérations de nettoyage et de curage se déroulent régulièrement © republicoftogo.com

Le 4e lac de Lomé, censé protéger la population des inondations, est devenu un dépotoir. Si rien n’est fait dans les mois qui viennent, il sera totalement inefficace.

L’ouvrage a été construit en 2018 sur financement de l’Union européenne, de l’Agence française de développement (AFD) et de l'Etat.

Le District autonome du grand Lomé (DAGL) et l’AFD se mobilisent.

‘Nous sommes en train d’aller vers la dérive totale. Quand il pleut, l’ouvrage peut encore absorber les eaux. Mais avec ce à quoi nous assistons, il risque de lâcher et les habitants se retrouveront les pieds dans l’eau’, a prévenu Nabola-Bounou Enoumodji, chef de la division Propreté et Environnement au DAGL.

Des actions de sensibilisation vont être lancées prochainement. L’idée est d’expliquer que le 4e lac n’est pas un dépôt d’ordures. Pas certain que le message soit entendu.

L’une des solutions est de protéger le site, façon camp militaire, pour empêcher toute personne d’y accéder.

L’union européenne a financé en grande partie le Projet d’aménagement urbain du Togo (PAUT 2) dont la construction d’un 4e lac de 26 hectares, d’une capacité d’évacuation de 780 000 m3, ainsi que le drainage d’eaux pluviales dans les zones urbaines de Lomé (Akodesséwa, zone portuaire, Adakpamé, Adamavo, Kagnyikopé, Kagomé, Baguida, notamment).

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