Les représentants de 192 pays, dont les présidents français Nicolas Sarkozy et américain Barack Obama ainsi que le président Faure Gnassingbé du Togo participent à la conférence de Copenhague sur le climat.
Il y a urgence : le réchauffement planétaire est plus rapide qu'on ne l’imaginait. Le niveau des mers pourrait, dans le pire des cas, s'élever de deux mètres avant la fin du siècle. De 2000 à 2008, le Groenland a perdu 1.500 milliards de tonnes de glace.
Le rythme de raréfaction de la glace s'est accéléré depuis 2006. Même si certains scientifiques hésitent sur la cause de ce phénomène, il est évident que la réduction des émissions de gaz à effet de serre est une des pistes essentielles pour résoudre le problème posé.
L’Afrique est la première à souffrir du dérèglement climatique : inondations, sécheresse se succèdent .La nature est devenue imprévisible.
Le désaccord demeure entre pays riches et pays émergents, et la conférence de Copenhague risque de tourner la plupart du temps au dialogue de sourds entre ces deux blocs.
En effet, les pays émergents ne veulent pas se voir imposer des contraintes trop pesantes pour leurs industries naissantes et ils souhaitent que l’essentiel de l’effort soit supporté par les pays riches.
Un compromis est donc nécessaire. Il faut espérer qu’il soit trouvé.
Koffi Souza