Une cinquantaine d'experts gestionnaires des élections en Afrique de l'Ouest se sont réunis à Cotonou pour confronter leurs expériences pour l'amélioration du dialogue politique et de l'organisation des élections.
Ils ont examiné les meilleurs exemples d'organes de gestion des élections à travers leurs compositions, leurs attributions et leur mode de fonctionnement en vue de formuler des recommandations visant à promouvoir un meilleur modèle de commission électorale nationale autonome (CENA) en Afrique de l'Ouest".
Pour pacifier le processus électoral, il faut, à notre avis, deux types de remèdes.
Il convient, tout d’abord, d’améliorer la transparence de l’élection de façon à ce que chacun soit convaincu qu’elle reflètera la libre volonté des électeurs.
Mais il faut aussi faire baisser la fièvre électorale en réduisant l’enjeu des élections. Et ceci peut être obtenu par divers moyens :
-prôner la tolérance et l’acceptation de l’autre
-ne pas concentrer tous les pouvoirs dans les mains du parti victorieux.
-pratiquer une décentralisation active qui permette aux perdants nationaux de disposer de pôles de pouvoir local
-laisser le secteur privé à l’abri des joutes politiques.
La démocratie n’accepte la loi de la majorité qu’encadrée par la protection de la minorité.
Koffi Souza