Chacun reconnaît que la préparation des élections au Togo se fait dans d'excellentes conditions et que la campagne électorale se déroule dans le calme et même la bonne humeur. Chacun sait cependant que l'insatisfaction est humaine et que plus on se lance à la recherche de la perfection, plus les exigences augmentent.
C'est dans ce cadre que se situe l'ultime problème. Des partis politiques membres de la CENI, dont l'Union des Forces de Changement (UFC) souhaitent que les bulletins de vote soient authentifiés par la signature, au verso, de deux membres des bureaux de vote, avant que les électeurs n'entrent dans l'isoloir, ce à quoi s'opposent d'autres mouvements, parmi lesquels, le Rassemblement du peuple togolais
Pour régler ce problème, il suffit de se référer au code électoral qui ne prévoit aucune signature de ce type. Dés lors, l'addition de ces signatures risquerait de mettre en cause la légalité de tout le scrutin. Il est donc peu probable que cette revendication soit satisfaite. Ceux là même qui la proposent savent sans doute que cette exigence est irréaliste mais plus on va se rapprocher du verdict des urnes et plus chacun va chercher à découvrir les raisons de son insuccès.
C'est la loi du genre : maudire les organisateurs plutôt que les électeurs.
Koffi Souza