L'Afrique était plus présente que par le passé lors du sommet du G20 puisque l'Union africaine était représentée par le Président de la Commission Jean Ping qui partageait le siège africain avec l'Afrique du Sud. Les 20 pays représentent 87 % du PIB mondial et 65 % de la population mondiale .Ils font subir les conséquences de leur politique économique à ceux –les G172- qui ne font pas partie du G20 et représentent un tiers de la population mondiale et 13 % du PIB mondial. Il est donc normal que les problèmes de ces derniers soient pris en compte.
Le sommet de Londres a décidé de tripler les moyens du FMI et de vendre une partie de son or. Ainsi le FMI voit ses capacités de prêt accrues. Les pays africains pourront dés lors renégocier leur dette. Mais on est loin du vaste plan de relance qui serait nécessaire pour l'Afrique. Le G20 s'est engagé à tenir les engagements de 2005 sur l'augmentation de l'aide au développement. On reste cependant dans un schéma de prêts plutôt que de dons.
En d'autres termes l'élève G20 est pour l'Afrique en progrès mais il peut mieux faire.
Koffi Souza