Il est deux formes d'esclavages : celle qui vous est imposée par les autres et celle que l'on s'inflige à soi-même. Le président Obama lors de son important séjour à Accra a dénoncé ces deux aliénations. La première est d'ordre historique : l'oppression dont ont été victimes les êtres humains de race noire, traités comme du bétail et exilés contre leur gré.
La seconde est contemporaine. Elle consiste pour les Africains à croire qu'ils ne sont pas maîtres de leur destinée et qu'ils dépendent des autres.Barak Obama a appelé tous les Africains à se délivrer de cette oppression qu'ils s'infligent à eux-mêmes et à prendre leur destin en mains. « L'Occident et les Etats-Unis ne sont pas responsables de la situation de l'économie du Zimbabwe depuis 15 ou 20 ans. « Je ne crois pas aux excuses » a-t-il martelé avec force et il a invité justement les Etats africains au sens de la responsabilité et de la bonne gouvernance.Un appel important pour la renaissance d'une Afrique libre et maîtresse de son destin.
Koffi Souza