Le dramatique accident d'avion qui a endeuillé les Comores et la France donne à réfléchir. A l'évidence, la compagnie aérienne utilisait un avion qui était mal entretenu. Les Africains en ce domaine n'ont pas beaucoup le choix. S'ils ne peuvent, pour des raisons financières, utiliser les grandes compagnies internationales, ils doivent emprunter des transporteurs locaux à l'équilibre fragile qui n'ont pas les moyens de leurs ambitions et qui « rabiotent » sur les révisions pourtant obligatoires.
Alors, si on veut éviter les drames, deux remèdes s'imposent. Que, tout d'abord, les gouvernements contrôlent, informent et fassent savoir et interdisent s'il le faut. Que, d'autre part, une aide régionale et internationale soit apportée pour reconstruire une industrie du transport aérien africain fiable et accessible.
Koffi Souza