Un gouvernement est ainsi fait qu'on ne peut être, à la fois, dedans et dehors. Dés lors que l'on appartient à un gouvernement, on est lié par un principe de solidarité et on s'engage à soutenir les options prises.
Toute interprétation contraire ruine l'autorité de l'Etat. Que serait un gouvernement dont les ministres contesteraient les décisions prises ? Que serait un Etat qui s'épuiserait dans des querelles au sommet ? Le général de Gaulle avait l'habitude de définir cette nécessaire unité au sommet lorsqu'il disait avec humour, vingt cinq non (les ministres), un oui (le sien), les oui l'emportent.On ne peut alors qu'être étonné que, lors de sa dernière réunion, le comité de suivi de l'Accord Politique Global ait remis sur le tapis la question de la participation de l'UFC au gouvernement alors que Gilchrist Olympio lui-même a estimé que son parti, s'il entrait au gouvernement, ne serait pas lié par la solidarité.
On ne peut plonger dans la mer et se plaindre d'être mouillé.
Koffi Souza
© L'Union-Togo