Justice

La Gendarmerie recadre les accusations en ligne

La Gendarmerie nationale a annoncé vendredi l’arrestation, le 3 octobre 2025, de Grâce Koumayı Bikonibidjaté, présentée comme l’auteure de contenus audiovisuels appelant à la haine et à des actes criminels contre des responsables de l’État. Ces vidéos circulaient largement sur les réseaux sociaux.

Entre rumeurs et procédure © republicoftogo.com

La Gendarmerie nationale a annoncé vendredi l’arrestation, le 3 octobre 2025, de Grâce Koumayı Bikonibidjaté, présentée comme l’auteure de contenus audiovisuels appelant à la haine et à des actes criminels contre des responsables de l’État. Ces vidéos circulaient largement sur les réseaux sociaux.

Alors que la procédure judiciaire suit son cours, de nouvelles accusations ont éclaté. Elles évoquent des violences qu’elle aurait subies lors d’une précédente interpellation, le 6 juin 2025, à la suite d’une manifestation jugée illégale. Ces affirmations ont rapidement pris de l’ampleur sur plusieurs plateformes en ligne.

La Gendarmerie rappelle que lors de l’épisode de juin, malgré les charges initiales, Grâce Koumayı avait été libérée le 10 juin après un simple rappel à la loi, au même titre que d’autres manifestants. Après cette remise en liberté, elle aurait cependant continué à mener des activités jugées subversives, entre publications et réunions publiques non autorisées.

Un autre point fortement mis en avant par la Gendarmerie concerne les conditions de garde à vue. Selon le communiqué, Grâce Koumayı, tout comme les 31 autres personnes arrêtées lors des mêmes opérations, avait reçu la visite d’une délégation de la Commission nationale des droits de l’homme. Cette dernière aurait exprimé sa satisfaction quant aux conditions de détention. Jusqu’à sa présentation au parquet et son inculpation devant le juge d’instruction, et en présence de ses avocats, elle n’aurait signalé aucun mauvais traitement.

Face aux accusations relayées en ligne, la Gendarmerie nationale appelle à la prudence et met en garde contre les manipulations susceptibles d’alimenter les tensions. L’institution affirme rester attachée au respect des droits humains et annonce que toute allégation sera examinée et traitée selon les règles en vigueur.

Pour les autorités, le pays demeure un État de droit où la justice poursuit l’instruction du dossier sans pression, ni agitation extérieure.

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