Déroute électorale pour les grandes formations d’opposition

Les résultats des dernières élections municipales sonnent comme une véritable débâcle pour les principales formations de l’opposition. Largement devancées par le parti au pouvoir, elles peinent à maintenir leur présence sur l’échiquier local.

Le journal Dounia, dans son édition de mercredi, s’interroge même sur l’avenir politique de figures de proue comme Jean-Pierre Fabre. Le leader de l’ANC pourrait perdre la mairie du Golfe 4 à Lomé, l’un des rares bastions encore détenus par l’opposition après le scrutin de 2019.

Cette situation met en lumière l’essoufflement électoral des partis d’opposition, incapables de capitaliser sur leur ancrage urbain ou de proposer une alternative crédible dans les localités rurales, où la majorité présidentielle consolide son emprise.

À l’heure où les équilibres politiques se redessinent à l’échelle locale, ces résultats interrogent aussi sur la capacité de l’opposition à se renouveler et à redevenir une force compétitive face à un pouvoir solidement implanté.