Médias

Les zem dans le collimateur de la police

« On risque d'assister à de nombreuses scènes d'engueulade dans les rues de Lomé », écrit vendredi le bihebdomadaire L'Union. La raison ? Le ministère de la Sécurité a mis en garde les conducteurs de taxis-motos contre les surcharges. « Les conducteurs transportent souvent plus d'une personne, voire trois ou quatre dont des enfants avec divers effets (…) ». La police aura pour mission de sanctionner les contrevenants. Ce qui risque de créer certaines tensions, assure le journal.

L'Union  indique également que les premières livraisons de gaz du projet de gazoduc de l'Afrique de l'Ouest (PGAO) devant desservir le Bénin, le Togo, le Ghana à partir du gaz nigérian seront disponibles avant la fin de l'année en cours. Une bonne nouvelle pour le Togo, victime depuis de longs mois, d'une crise énergétique avec des délestages pénalisants pour les parriculiers comme pour les entreprises. Voici une sélection d'articles publiés vendredi par L'Union

Economie

La Banque Mondiale envoie ses administrateurs

De plus en plus, le Togo renforce son retour dans le concert des Nations après une traversée du désert qui l'a fortement déstabilisé sur tous les plans. Les appels à l'aide, depuis le changement de ton, semblent trouver une bonne écoute auprès des principaux bailleurs de fonds et les institutions internationales telle que la Banque Mondiale dont une importante mission des administrateurs séjourne à Lomé depuis hier soir.

Fouiller partout

L'objet de cette mission est sans ambages: s'enquérir des réalités quotidiennes des Togolais. C'est ainsi que neuf administrateurs de l'organisme onusien feront essentiellement le terrain en rencontrant toutes les couches socioprofessionnelles, les administrés et les gouvernants du pays. Au plus haut niveau, le Président de la République, le Premier Ministre, tous les Ministres les plus impliqués par les programmes de développement et de coopération avec la Banque Mondiale seront entendus. La mission échangera prioritairement avec la société civile, le patronat, le secteur privé, la Chambre du commerce et d'industrie et surtout les populations.  

Le contact avec l'exécutif permettra à la mission de mesurer l'état d'avancement des réformes économiques et financières engagées par le gouvernement, d'appréhender les défis et, évidemment, toucher du doigt l'état de réalisation des différents projets financés par l'institution. De façon générale, les administrateurs discuteront avec le gouvernement togolais de la coopération de la Banque Mondiale avec le Togo. Il va s'en dire que Faure et ses ministres présenteront un tableau catastrophique de la situation de vie des Togolais au vu des innombrables crises ayant secoué le pays ; les difficultés du gouvernement à exécuter les projets de développement, à conduire efficacement les plans de relance économique, à construire des écoles et des dispensaires pour les populations, etc. Les principales raisons de cette situation restent la baisse des recettes publiques, l'amenuisement des ressources de l'aide publique au développement qui sont les conséquences dévastatrices de la crise économique et financière mondiale.

Les administrateurs pourront aussi se rendre à l'évidence de la complexité des réalités des populations qui tirent le diable par la queue suite à la flambée des prix des denrées alimentaires et des produits pétroliers, aux inondations de 2007 et 2008, à la crise financière mondiale, à la baisse des cours des produits agricoles d'exportation et à d'autres facteurs endogènes comme exogènes.

Avec les opérateurs économiques, les administrateurs apercevront les difficultés de financement de leurs activités et le manque cruel de prêts bancaires. Le secteur bancaire lui-même étant très fragile.

En gros, les administrateurs de la BM toucheront du doigt les préoccupations et les attentes légitimes du peuple togolais et évalueront les impacts directs de la crise économique mondiale sur le Togo.

Une coopération vigoureuse

De cette importante mission, il n'y aura pas d'annonce spectaculaire de déblocage de fonds, a-t-on appris auprès du ministère de la Coopération. Cependant, les autorités togolaises en nourrissent beaucoup d'espoir. "L'espoir, c'est que au retour à Washington, ils seront mieux imprégnés de la situation du Togo. Quand ils discuteront des projets du Togo, ils pourront avoir une perception de la réalité et ils le feront avec le souci de nous aider à mieux répondre à nos besoins", a dit le gouverneur pour le Togo à la Banque Mondiale Gilbert Bawara pour qui cette mission est très importante. Surtout que la plupart des projets dont le Togo bénéficie à la Banque Mondiale se décident au niveau du Conseil d'administration.

Au terme de la mission de trois jours, le gouvernement aurait atteint son objectif qui est l'approfondissement d'un dialogue déjà continu entre le Togo et l'institution dont le réengagement au Togo est très significatif aussi bien dans la poursuite des réformes en vue de l'assainissement des finances publiques, l'amélioration de la gestion financière de l'Etat, la restructuration des secteurs porteurs de croissance, les secteurs du coton, du phosphate, bancaire, les réformes pour la gouvernance économique, le processus de mise en place de la Cour des comptes, les différents audits stratégiques qui sont en cours…

Au finish, c'est un nouvel élan dans les relations entre la Banque Mondiale et l'Etat togolais qui s'instaure.

Pétrole

Nouvelle baisse des prix à la pompe

Le gouvernement a procédé, jeudi soir, à un nouveau réajustement des prix des produits pétroliers qui ont connu une baisse notamment de 55 francs sur l'essence sans plomb. Les raisons évoquées par le ministre Guy Lorenzo du Commerce est cette tendance baissière du prix du pétrole sur le marché international. De près de 150 dollars le baril en août, l'or noir est aujourd'hui passé parfois sous la barre de 40 dollars sur les places boursières.

Les principaux postes qui ont bénéficié de la baisse sont notamment le Super sans plomb, 445 francs contre 500 francs, le Gasoil, 440 francs contre 495 francs, et le Mélange 2T à 490 francs contre 500 francs. En revanche, le pétrole lampant (370 francs) et le gaz domestique (3.500 francs la bouteille de 12,5 kg) sont restés inchangés. Les prix qui viennent d'être révisés datent du 18 décembre dernier. Les nouveaux prix entrent en vigueur ce 20 mars.

La dernière baisse du prix des carburants était intervenue en décembre 2008, qui a vu le super sans plomb passer de 595 à 500 francs. En trois mois, le prix du carburant à la pompe a connu une baisse de près de 150 francs le litre.

Apurement de la dette intérieure

6 milliards de francs Cfa promis pour 2009

Après l'étude minutieuse du cabinet KPMG et Auditeurs Associés commis pour la juste évaluation de la dette intérieure, l'étape suivante devrait être l'apurement, suivant la stratégie convenue, des créances des sociétés privées auxquelles l'Etat doit. Une stratégie d'apurement de la dette intérieure a été adoptée par l'Etat en novembre 2008. Sur la base de cette stratégie, acceptée par les bailleurs de fonds, l'Etat a prévu pour l'année 2009 un règlement partiel sur une base de 6 milliards de francs Cfa de la dette intérieure. A la satisfaction mitigée du Conseil national du patronat. "Bien que nous ayons dit que ce montant n'est pas élevé, nous acceptons le principe, parce que c'est au moins le début de l'action de règlement de la dette intérieure", confiait mercredi à L'Union le secrétaire général du patronat togolais, Mocktar Sow.

Toutefois, il est également proposé à l'Etat de pouvoir réfléchir  à d'autres moyens de se trouver ailleurs un complément assez consistant pour que la première partie de la dette à payer soit plus élevée. "Si on nous payait 30 milliards de francs, nous pensons que le patronat serait heureux", laissait entendre M. Sow. Tout en étant conscient qu'à l'état actuel, sur fonds propres, le gouvernement dispose de moyens suffisamment limités pour accéder à une telle doléance. Le patronat étant fortement impliqué dans les discussions en commission avec l'Etat sur la question du règlement de la dette intérieure.

Officiellement, la dette intérieure se monte à 320 milliards de francs Cfa à ce jour, résultat d'arriérés accumulés depuis les années 1990. Mais, dans les couloirs du Conseil national du patronat, on évoque une dette commerciale - en ce qui concerne les sociétés privées - à 78 milliards de francs, mais évaluée dans la stratégie de règlement à 60 milliards de francs, dont le dixième sera versé au cours de 2009.

L'investissement y gagne

Mais, vu l'état de la trésorerie des sociétés privées, après tant d'années de suspension de la coopération et donc de gros marchés, le souhait à ce jour serait d'entamer ne serait-ce que l'application de la décision du gouvernement. "Nous pensons qu'en payant une bonne partie de cette somme aux entreprises, elles vont la réinvestir et la réengager dans l'économie, et cela pourra permettre de faire relever le taux de croissance", explique Mocktar Sow. Quitte à pouvoir donner un coup de fouet, d'ici la fin de l'année, à l'investissement et à la consommation au Togo. En rappel, le taux de croissance eu Togo a d'ailleurs été revu à la baisse - autour de 1,7% en 2009 - par la dernière mission du Fonds monétaire international (FMI).

Entre le gouvernement et le patronat, on affirme travailler main dans la main, "dans une action positive", sur la question. Même s'il y a quelques réserves émises par le secteur privé. "Quelles que soient les réserves que nous portons, la question fondamentale, c'est de démarrer l'apurement de la dette intérieure pour que des entreprises qui ont des créances chez l'Etat depuis un certain moment puissent commencer par faire rentrer ces sommes dans leur compte", lance le secrétaire général du patronat. Qui pour payer sa banque, qui pour payer les impôts, qui pour les investir. Et qui pour soulager la vie de l'entreprise en lui donnant un peu de trésorerie.

"Nous savons que l'Etat aussi est très attelé à ça", conclut M. Sow, avec fort espoir que les informations sur le décaissement seront bientôt données par Faure Gnassingbé et le gouvernement.

Relance des affaires

Offensive économique du Togo à Paris

Le Premier ministre Gilbert Houngbo accompagné de  cinq ministres et plus d'une centaine de représentants de divers secteurs, sous l'égide de la Chambre du commerce du Togo, ont présenté, le 13 mars dernier à Paris, les potentialités et les atouts économiques du Togo aux investisseurs français et européens. Les organisateurs attendaient 150 investisseurs à cette manifestation. Ils étaient en fin de compte près de 300.  

Cette Journée économique s'est ouverte par un séminaire à la Chambre de commerce de Paris, présidé par le Premier ministre. De cette tribune, le  chef du gouvernement a délivré son message devant un vaste auditoire du monde des affaires sur la nouvelle donne politique initiée par le président de la République, sur le regain de confiance accordée au Togo par les bailleurs de fonds, sur le potentiel économique et les opportunités d'affaires au Togo. Le Premier ministre a expliqué que le secteur privé togolais, en tant que moteur de la croissance économique, a besoin pour jouer son véritable rôle de locomotive d'un soutien des pouvoirs publics à travers une politique dynamique d'assainissement du cadre des affaires, par une prise de mesures législatives et réglementaires incitatives et par l'instauration d'un climat de sécurité et de stabilité politique. C'est pourquoi, il a présenté aux investisseurs les efforts entrepris par le gouvernement depuis 2005 pour rendre le secteur privé togolais plus compétitif et plus entreprenant en créant les conditions idoines pour sa pleine croissance afin de favoriser le développement du pays.   

"Le gouvernement a entrepris un vaste programme de modernisation de l'administration pour la rendre plus performante afin qu'elle réponde dans les meilleures conditions aux attentes des opérateurs économiques. D'autre part, le programme de modernisation de la justice soutenu financièrement par les partenaires au développement suit son cours afin de permettre à la justice togolaise d'être plus efficace et plus proche des justiciables par l'adoption de nouvelles lois sur l'organisation judiciaire, sur le conseil supérieur de la magistrature, sur le statut de la magistrature et des professions judiciaires et d'un code d'éthique de la magistrature et des professions judiciaires. D'autres chantiers sont en cours et concernent le code des marchés publics, le démarrage effectif des travaux de la Cour des comptes et l'élaboration d'une stratégie globale de réforme de la politique fiscale en harmonie avec celle des pays de l'UEMOA", a expliqué le Premier ministre.

C'était une occasion pour lui de présenter directement les potentialités du Togo dans les différents secteurs porteurs de l'économie nationale, de mettre en exergue les atouts dont dispose le pays, ses avantages comparatifs et de dresser l'état du climat des affaires et des investissements. "Le Togo est un pays privilégié de la sous-région par sa situation géographique,  en bordure de mer, en zone tropicale humide, avec une pluviométrie régulière et des terres fertiles exploitées à seulement 50% et bénéficiant d'un bon climat propice à l'agriculture,  l'élevage  et la pêche". Il a invité les hommes d'affaires à investir dans le secteur secondaire, dans le sous-sol très peu exploitée, dans la filière de l'industrie manufacturière, notamment la pétrochimie, l'industrie de conditionnement, la construction dans les banques, les assurances, les télécommunications, la logistique, la formation, les technologie de information et de la communication, dans le domaine touristique et artisanal et dans les BTP.

Mais avant lui, le président de la Chambre du commerce de Paris, Pierre Simon, le ministre du Commerce Guy Lorenzo et le président de la Chambre du commerce et d'industrie du Togo, Jonathan  Fiawoo,  se sont succédés pour expliquer l'objectif de la rencontre et présenter le Togo.

Le président de la Chambre du commerce du Togo, structure qui a initié cette journée économique,  a  précisé que le but de la rencontre est de mettre en relation des opérateurs économiques du Togo et leurs homologues de France et d'Europe.

"Nous souhaitons que des relations d'affaires, multiformes et mutuellement profitables, se créent pour déboucher sur des entités économiques robustes et prometteuses. Cela passe par la mise en place d'unités de transformation de nos matières premières sur place, pour créer de la valeur ajoutée bénéfique à toutes les parties. Pour nous, opérateurs économiques du Togo, une telle mutation est indispensable pour armer et équiper nos entreprises à affronter la concurrence inévitable à laquelle nos unités de production devront se confronter, au lendemain de la signature des Accords de Partenariat Economiques avec l'Union Européenne", a lancé Jonathan Fiawoo.  Le message délivré aux investisseurs français  par le gouvernement et le secteur privé togolais a été clair.

Il s'est agi de les inviter à nouer des partenariats avec les hommes d'affaires du Togo en vue de drainer des investissements vers le Togo pour des affaires profitables à tous.

Conquête réussie

L'intérêt porté par les investisseurs français au Togo était perceptible au cours de cette journée au regard non seulement de leur appréciation des valeurs référentielles qui font du Togo un pays attractif, mais aussi au regard de la substance des débats qui ont suivi les vingt-quatre présentations des intervenants togolais sur les opportunités d'affaires. La pertinence des éclairages apportés par le Premier ministre, par le Bâtonnier de l'Ordre des Avocats du Togo, Me Alexis Aquereburu  et les témoignages d'opérateurs installés au Togo sur les garanties réelles offertes par le pays en matière de sécurité des affaires auront permis d'étancher la soif d'inquiétude des potentiels investisseurs au Togo.

Il fallait, à travers cette offensive économique parisienne des autorités togolaises, convaincre sur les raisons d'investir au Togo. Et les ministres accompagnant le Premier ministre ont su réagir à leur interpellation, chacun dans son domaine de compétence, afin d'apporter les précisions voulues pour un meilleur éclairage des investisseurs français.  Qu'il s'agisse du ministre des Mines, Damipi Noupokou, du Tourisme Sylli Kpabré, des Télécommunications Kokouvi Dogbé, de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, Mme Kuevi Amedjogbé et celui du Commerce Guy Lorenzo, tous se sont investis à la tâche. L'après-midi de la journée était consacré aux rendez-vous entre investisseurs togolais et français. Il  y a eu en tout 320 rencontres d'affaires.

Au-delà des rencontres avec les hommes d'affaires français et des contacts individuels d'affaires qui ont abouti pour certains à des contrats et des partenariats d'affaires, le Premier ministre a eu un calendrier d'audiences et de rencontres politiques assez révélateur de la volonté des deux pays de renforcer le socle de leurs relations dans tous les domaines. On peut citer, entres autres, les audiences qu'il a accordées au Conseiller Afrique à l'Élysée, Bruno Joubert, au Directeur Général de l'Agence française de développement (AFD) Jean-Michel Severino, au Président Délégué du Conseil des Investisseurs Français en Afrique…

Le Premier ministre a rencontré dans la foulée la diaspora togolaise à Paris. Les échanges ont été francs et fructueux. Les compatriotes ont été impressionnés et rassurés  par les éclairages et les assurances  du Chef du gouvernement. Il est convenu de la création d'un forum d'échanges entre le Premier ministre et la diaspora.

Cette journée économique du Togo a mobilisé de nombreux médias tels Jeune Afrique, Afrique 24, RFI, Les Afriques, non seulement pour leur couverture mais aussi pour des interviews avec le Premier ministre.

Cette manifestation a posé d'importants jalons vers le renforcement des partenariats entre hommes d'affaires togolais et français. Ces résultats jugés satisfaisants méritent un suivi de la part des opérateurs économiques mais aussi des structures d'encadrement du secteur privé. La journée économique du Togo à Paris s'est déroulée de manière satisfaisante. Et c'est à l'honneur de la Chambre de Commerce du Togo, de la  Chambre de Commerce de Paris, de la Maison de l'Afrique et de l'ensemble des chefs d'entreprises français qui ont accepté de marquer un intérêt pour le Togo en participant aux échanges de partenariat.

"L'objectif de cette journée économique était pour nous de donner beaucoup plus de visibilité aux atouts du Togo, de vendre les opportunités d'investissement existantes et convaincre nos opérateurs économiques français et européens qui ont l'avantage historique de connaître nos pays qu' il y a davantage de bonnes raisons d'investir en ce moment au Togo. De ce point de vue, je puis dire que cette  journée a répondu à nos attentes  et a été une réussite au regard de la grande mobilisation, de la multitude de rendez-vous d'affaires entre les opérateurs économiques togolais et français ainsi que la mobilisation de la presse qui s'intéresse à l'Afrique", a conclu le Président de la Chambre du Commerce  et d'Industrie du Togo, Jonathan Fiawoo. Vivement que d'autres places  importantes de l'Europe et de l'Amérique accueillent ces genres de manifestation sur le Togo.  

Inspection et certification commerciales

Cotecna prolonge jusqu'en 2015 au Togo

Cotecna, l'une des premières entreprises internationales dans le domaine de l'inspection, de la sécurité et de la certification commerciales, s'est vu prolonger son contrat d'inspection avec le gouvernement togolais jusqu'au 31 décembre 2015, avec effet rétroactif au 1er février 2009. L'information est donnée par Cotecna depuis Genève, en Suisse. " Je me réjouis de la confiance que nous renouvellent nos partenaires togolais et me félicite de notre capacité à nous adapter à l'évolution du commerce mondial et à répondre aux besoins spécifiques de nos clients", a déclaré le directeur général de l'organe de la Banque mondiale, Robert Massey.

Le Programme de Vérification des Importations que Cotecna exécute au Togo depuis 1994 est en perpétuelle évolution pour s'adapter à l'effort de modernisation de la Douane togolaise, indique Cotecna.

Le Togo dispose d'un port en eaux profondes dont le trafic augmente fortement. Et les autorités ne se cachent pas la volonté de faciliter les échanges commerciaux tout en luttant efficacement contre la fraude douanière, l'importation de marchandises de contrebande, le trafic d'armes et de drogue. C'est dans ce contexte qu'un scanner relocalisable 6 MeV de dernière génération sera installé au Port Autonome de Lomé et opéré par Cotecna à compter du 1er octobre 2009.

Ce scanner répond aux préoccupations sécuritaires d'inspection et permettra de détecter les matières radioactives ainsi que de procéder à une discrimination de matière organique/inorganique, précise-t-on. Il s'intègrera également parfaitement aux projets de développement du Port de Lomé, actuellement en phase de réalisation.

L'équipe de Cotecna Togo, composée de 50 personnes, continuera à fournir des services de qualité dans les domaines inhérents à l'opération du scanner, au contrôle des valeurs et de la tarification douanière et à l'analyse du risque. Fondé en 1974, le Groupe Cotecna compte environ 4000 employés et agents spécialisés, répartis dans un réseau mondial de près de 100 bureaux et gère 16 contrats d'inspection gouvernementaux.

Gazoduc de l'Afrique de l'ouest

Possible livraison avant fin 2009

Les premières livraisons de gaz du projet de gazoduc de l'Afrique de l'Ouest (PGAO) devant desservir le Bénin, le Togo, le Ghana à partir du gaz nigérian seront disponibles avant la fin de l'année en cours, a appris la PANA ce lundi au ministère béninois de l'Energie. Un nouveau calendrier est déjà adopté, rassure-t-on, et toutes les dispositions sont prises pour que le projet lancé en 2003 et qui devrait être effectif depuis 2006, le soit avant fin 2009, a-t-on précisé.

Vendredi déjà, les ministres en charge de l'Energie du Bénin, du Togo, du Ghana et du Nigeria, réunis en comité des membres dans la capitale béninoise, avaient mis la pression sur la société contractante d'accélérer les travaux sur terre, quitte à faire livrer le gaz dès début 2010. Les informations ont dû évoluer.

Le PGAO est un projet sous régional de transport de gaz naturel du Nigeria vers le Bénin, le Togo et le Ghana. D'un coût estimatif de 500 millions de dollars US, le PAGAO est l'un des plus grands projets intégrateurs qui permettra de régler de façon durable les problèmes énergétiques de la sous-région. Il vise à apporter le gaz naturel produit dans le champ gazier du Nigeria. Ce gaz doit passer par un réseau d'interconnexion appelé gazoduc qui relie la plage de Lagos jusqu'à Takoradi au Ghana sur une longueur de près de 650 km.

Société

Circulation routière : Des mesures répressives contre les surcharges

L'information est portée ce 17 mars 2009 dans un communiqué du ministre de la Sécurité et de la protection civile qui fait le constat que les surcharges se sont érigées en règle par les taxis-motos et les taxis autos. "Les conducteurs de taxis-motos transportent souvent plus d'une personne, voire trois ou quatre dont des enfants avec divers effets. Il en va de même des véhicules de transport en commun qui sont la plupart du temps très surchargés", précise le cabinet de Atcha Titikpina. Tout en appelant au sens civique et à la responsabilité des uns et des autres, le texte du communiqué envisage des instructions fermes à donner aux forces de sécurité pour réprimer sévèrement tout contrevenant au code de la route.

Voilà qui annonce des scènes d'engueulade dans les rues de Lomé.

Seulement qu'il y a longtemps que ces instructions ont été toujours annoncées pour freiner les surcharges et autres infractions de la route. En dépit de la recrudescence des accidents de circulation routière. Aujourd'hui, le gouvernement veut ainsi remettre sa méthode.

Récemment, des syndicats de conducteurs ont officiellement reconnu le désordre ambiant au sein de leurs différents constituants. Ici, on n'a pas manqué de dire que des fois (souvent !), les forces de sécurité n'agissent que pour assurer le racket contre l'acceptation des surcharges. Il arrive aisément de voir ces commis de l'Etat arrêter un conducteur, le verbaliser et…passer derrière le véhicule pour encaisser la cagnotte. Et le chauffeur peut continuer impunément sa route, en remettant un passager supplémentaire pour combler ce qu'il venait de débourser. Au mépris de la sécurité des passagers qui n'ont aucune voie pour arrêter la pratique. On dira qu'ils en sont aussi acteurs. Ici, la circonstance atténuante en est qu'on veut vite arriver à destination, surtout que visiblement aucun chauffeur ne veut éviter la surcharge. Comme pour dire : "surcharge ou pas, quand ils (les agents de sécurité) vous sifflent, c'est que vous devez sortir avec les pièces au sens large (argent compris)". Avec des exceptions.

Quid des fameux syndicats dont le seul rôle, désormais, est de positionner autour d'une table et d'une chaise, sous un hangar au bord de la route, des délégués prêts à collecter les pièces d'argent ? Sans contrôle strict. La sensibilisation et la moralisation, elles, peuvent encore attendre.

L'autre gangrène reste les taxis-motos. Un secteur fourre-tout où il y a ces conducteurs qui sont décidés à ne pas faire partie d'un syndicat pour être assujettis à des formations. Même si elles sont devenues trop rares après qu'on n'entend plus rien de cette expérience initiée avec la société pétrolière Total. Un véritable paradis de désordre où on s'en fout de la vie des passagers transportés, on les insultes parfois, etc.

L'USYNTACT, Union syndicale des transporteurs et conducteurs de taxi-moto, n'en est pas moins consciente de la situation. Le hic, ce sont les conducteurs eux-mêmes. Des conducteurs débarqués pour la plupart dans la capitale pour la recherche à outrance de l'argent, à mille lieux d'imaginer que la route a ses règles, qui n'ont que faire du code de la route.

C'est donc un vrai problème de bien-être public. Car, avec le respect du nombre logique de passagers, on peut épargner au moins une vie en cas d'accident grave de la route.

© L'Union du 20 mars 2009

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